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Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a indiqué que Tokyo continuait «ses activités normales de patrouille et d’avertissement» dans cette zone. «Nous n’avons pas l’intention de changer quoi que ce soit», a-t-il ajouté.
Depuis samedi dernier, les autorités chinoises qui ont unilatéralement instauré une ZAI sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan, exigent désormais que tout appareil s’aventurant dans cette zone fournisse au préalable son plan de vol précis, affiche clairement sa nationalité et maintienne des communications radio permettant de «répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d’identification» des autorités chinoises, sous peine d’intervention des forces armées.
Après avoir plié dans un premier temps par souci de sécurité de leurs passagers, les deux principales compagnies aériennes nippones, JAL et ANA, ont décidé mercredi de ne plus informer les autorités chinoises de leurs plans de vol.
Outre deux bombardiers B-52 américains en début de semaine, un appareil des forces aériennes sud-coréennes a également traversé mardi la ZAI imposée par Pékin sans en informer les autorités chinoises.
Le vol, révélé jeudi par un porte-parole militaire sud-coréen, a eu lieu dans le cadre d’exercices militaires autour d’un récif submergé que se disputent Pékin et Séoul.
Ces «jeux» dangereux en mer de Chine orientale inquiètent visiblement au plus haut point les Etats-Unis, principal allié et protecteur du Japon. M. Kerry a «instamment» demandé à Pékin de ne prendre aucune mesure de rétorsion contre des appareils qui pénètreraient dans cette zone.
Depuis plus d’un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas du fait du rachat par l’Etat nippon de trois des îles Senkaku à leur propriétaire privé japonais en septembre 2012.
Depuis lors, la Chine envoie régulièrement des navires de garde-côtes dans les eaux territoriales de l’archipel, et parfois des avions histoire de»marquer» son territoire.