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Mercredi 18 Mai 2022
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Depuis un certain temps, le Polisario ne parvient plus à maîtriser les dangereux conflits intercommunautaires au sein des camps prouvant ses défaillances et son incapacité à protéger les membres de sa prétendue police contre la vengeance, les enlèvements et les incendies qui saccagent ses locaux et voitures. Pour remédier à cette situation qui menace la vie des populations qu’ils prétendent administrer, Brahim Ghali et ses sbires ont recouru aux regroupements tribalistes qu’ils prétendaient, il y a peu, interdire et combattre. Ainsi, le chef des séparatistes s’est plié en quatre suppliant les notables tribaux d'intervenir pour stopper les violences et a publiquement autorisé l'organisation de réunions tribales. Les grandes tribus qui n’attendaient qu’un signe, se sont mobilisées organisant de grands rassemblements. Alors que la pseudo-direction tentait, à travers la mobilisation de ses différentes composantes, d’appâter les chefferies traditionnelles pour apaiser la tension à l'intérieur des camps et y rétablir l'ordre, un autre problème qui couvait depuis longtemps menace d’éclater au grand jour, à savoir la révolte des policiers contre ladite direction parce que beaucoup d'entre eux ont été suspendus de leur fonction pendant les conflits tribaux en raison de leur affiliation à l'une ou l’autre partie, ce qui implique le gel de leurs salaires. Et ce, au moment où la prétendue direction veut organiser des banquets de réconciliation avec les chefferies traditionnelles alors qu’elle manque de liquidités suffisantes. Cette situation catastrophique risque de s’aggraver. De même que les vols et les crimes se sont répandus avec des femmes kidnappées, des magasins dévalisés en plus d'autres manifestations d'anarchie, au point d'échanger des coups de feu et d’incendier des voitures dans certains camps. Des scènes déplorables et terrifiantes qui ont effrayé les habitants des camps. Face à cette situation insoutenable, les habitants des camps de la honte à Tindou se préparent à fuir vers les zones voisines. N’eût été l’interdiction de quitter les camps sans avoir un permis imposé par les militaires algériens, personne n’y serait resté. Si la situation dégénère, alors chacun cherchera à se défendre par ses propres moyens et les gens se tourneront vers le premier rempart qui n’est autre que la famille et la tribu pour se constituer en groupes armés afin de protéger leurs biens et leurs vies.
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