-
Royal Air Maroc renforce ses vols domestiques vers les provinces du Sud du Royaume
-
La CGEM Marrakech-Safi met l’accent sur l’emploi des jeunes et la dynamique territoriale
-
Les supply chains au cœur de la souveraineté économique et de la compétitivité des entreprises
-
Le Port Dakhla Atlantique, levier de prospérité régionale, au centre d’une rencontre au Parlement de Westminster
-
Rapport sur les EEP accompagnant le PLF : Près de 179,72 MMDH d'investissements prévus en 2026
Depuis le 1er janvier 2020, les navires ne sont autorisés à utiliser que du mazout à très faible teneur en soufre, conformément aux règles de l'Organisation maritime internationale (OMI) dont le siège est basé à Londres.
Cette réduction de la teneur des carburants en soufre a été planifiée pendant plus d'une décennie, et presque toutes les expéditions dans le monde devraient s'y conformer au risque de s'exposer à des sanctions, rapporte la MAP.
"Les Etats membres, l'industrie du transport maritime et les fournisseurs de fioul travaillent depuis trois ans pour préparer ce changement majeur et je suis convaincu que les avantages se feront bientôt sentir et que la mise en œuvre se fera sans heurt", a déclaré Kitack Lim, secrétaire général de l'OMI, cité par le journal.
"Il s'agit d'un changement extrêmement important qui aura des avantages positifs notables sur la santé humaine et l'environnement", a-t-on ajouté.
Le transport maritime mondial consomme chaque année "200 millions de tonnes (Mt) de fioul lourd (soit 45% de la consommation mondiale annuelle) et 30 Mt de gasoil (5% de la consommation mondiale annuelle)", selon Paul Tourret, directeur de l'Institut supérieur d’économie maritime (ISEMAR).
La combustion du fioul lourd bon marché s’accompagne d’importantes émissions d’oxydes de soufre (SOx), d’azote ainsi que de particules fines. Pour limiter ces émissions et la pollution de l’air associée, l’OMI a adopté en 2008 et confirmé en octobre 2016 une réglementation abaissant le futur plafond autorisé de la teneur en soufre dans les carburants marins de l’ensemble des navires marchands à partir du 1er janvier 2020.
Ce plafond est de 0,5% de teneur en soufre contre 3,5% auparavant, sachant qu’un plafond plus bas de 0,1% est déjà en vigueur dans certaines zones dites d’émissions contrôlées ou "ECA".
Dans une étude soumise en 2016 au Comité de protection du milieu marin (MEPC) de l’OMI, il est estimé qu’en l’absence d’une réduction des émissions de SOx, la pollution atmosphérique liée au trafic maritime pourrait être à l’origine de plus de 570.000 décès prématurés dans le monde entre 2020 et 2025.









Royal Air Maroc renforce ses vols domestiques vers les provinces du Sud du Royaume
