
-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Ce site d’empreintes découvert en 2014 sur la plage d’Anza, dans la banlieue d’Agadir, date de 85 millions d’années, selon le professeur Moussa Masrour, de l’Université Ibn Zohr (Agadir) et le professeur Félix Pérez Lorente de l’Université la Rioja (Espagne). Ce site qui comporte 300 empreintes et 56 pistes reste le premier en Afrique et le quatrième au niveau mondial.
Selon le professeur Moussa Mansour, «l’intérêt de ce site est double. D’une part, il est le premier gisement au Maroc d’âge Crétacé, plus exactement Coniacien-Santonien… D’autre part, le grand nombre d’empreintes, la bonne qualité de préservation font de ce site l’un des meilleurs du Maroc». Et d’ajouter que ce site est menacé à cause de l’érosion maritime et de l’écoulement des pierres déposées au bord de la plage.
L’action de sensibilisation menée par l’Association marocaine d’orientation et de recherche scientifique d’Agadir permettra la préservation de «ce patrimoine géologique unique et irremplaçable du monde du passé».
En effet, l’inscription de ce site fait suite à la réunion d’une commission composée du ministère de la Culture et de la Communication par le biais de la Commission régionale du patrimoine et de l’inscription des bâtiments historiques, du conseil communal d’Agadir, de l’Association marocaine d’orientation et de recherche scientifique d’Agadir.
A rappeler que cette étude menée par ces scientifiques a montré l’existence de quelques empreintes de reptiles volants, une découverte dont le lieu n’est pas révélé officiellement.