C’est l’histoire d’un ministre qui parle de lui-même à la télévision. L’histoire d’un ministre qui assure le service après vente de lui-même après avoir reçu un titre. L’histoire d’une promo à la première personne. Cela ne s’invente pas. La preuve par Nizar Baraka, le ministre des Finances et Al Oula.
Récapitulons, l’Istiqlalien argentier du Royaume a été désigné comme le meilleur ministre des Finances de la région MENA par la revue «The banker». Vous ne connaissez pas cette publication? Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls. Il n’empêche, l’info a été relayée. Quelques lignes ici et là et un «lead» lu en plateau, au nom de la fierté nationale en temps de crise. Mais ce n’est pas suffisant, a sûrement estimé un «spin doctor». Un ministre de l’année, cela se fête comme il se doit. Faut ouvrir la télé pour cela. Et surtout, ne pas craindre le ridicule. Alors on envoie vite une caméra dans les bureaux de Nizar Baraka. On le filme en train de pianoter sur son ordi –genre il travaille beaucoup, c’est la raison pour laquelle il a été choisi - et on ouvre grand les micros. Notre ministre des Finances national parle de lui-même, des trémolos dans la voix, des applaudissements plein la tête. Il parle de ses mérites, de sa maîtrise des équilibres macro et micro-économiques, de sa capacité à gérer les déficits, la croissance, la relance. Et ça, ce n’est pas rien ! disait le regard du valeureux ministre. C’est Hamid Chabat qui a dû apprécier cette pub «à la gloire de…» payée par les contribuables !
Récapitulons, l’Istiqlalien argentier du Royaume a été désigné comme le meilleur ministre des Finances de la région MENA par la revue «The banker». Vous ne connaissez pas cette publication? Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls. Il n’empêche, l’info a été relayée. Quelques lignes ici et là et un «lead» lu en plateau, au nom de la fierté nationale en temps de crise. Mais ce n’est pas suffisant, a sûrement estimé un «spin doctor». Un ministre de l’année, cela se fête comme il se doit. Faut ouvrir la télé pour cela. Et surtout, ne pas craindre le ridicule. Alors on envoie vite une caméra dans les bureaux de Nizar Baraka. On le filme en train de pianoter sur son ordi –genre il travaille beaucoup, c’est la raison pour laquelle il a été choisi - et on ouvre grand les micros. Notre ministre des Finances national parle de lui-même, des trémolos dans la voix, des applaudissements plein la tête. Il parle de ses mérites, de sa maîtrise des équilibres macro et micro-économiques, de sa capacité à gérer les déficits, la croissance, la relance. Et ça, ce n’est pas rien ! disait le regard du valeureux ministre. C’est Hamid Chabat qui a dû apprécier cette pub «à la gloire de…» payée par les contribuables !