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Le septième art marocain était à l’honneur ce weekend dans la ville belge de Liège, dont le célèbre musée de la Boverie a abrité la cinquième édition du festival Etoile de cristal du film marocain.
En dépit du contexte pandémique, des invités prestigieux de l’univers de l’art et du cinéma et d’autres cinéphiles ont pris part cette année à cet évènement, organisé à l’initiative de l’Association Espace Maroc Cultures.
Deux jours durant, le grand public a l’occasion de découvrir le Royaume dans toute sa diversité, à travers la projection de plusieurs longs-métrages qui racontent des histoires mettant en scène des personnages, des lieux et des séquences mélangeant action, drame ou comédie.
Les organisateurs ont notamment programmé '’le chemin du paradis’’ du réalisateur Wahid Snouji, ‘’Cambodia’’ de Mohammed Taha Ben Slimane et ‘’Les larmes de Satan’’ de Hicham El Jabbari.
Fait marquant cette année : L’hommage posthume rendu à l’illustre acteur et comédien, feu Aziz El Fadili, qui a marqué de manière indélébile le paysage artistique et cinématographique marocain.
S’exprimant à cette occasion, le consul général du Maroc à Liège et au Grand-Duché du Luxembourg, Abdelkader Abidine, a souligné le rôle que joue le festival du film marocain à Liège en tant que ‘’relais pour faire connaître le Maroc pluriel et qu’instrument porteur de rapprochement humain et de passerelle interculturelle’’.
‘’La promotion de la culture marocaine à l’étranger est aussi l’apanage de nos artistes et créateurs qui participent aux évènements à l’échelle internationale, en étant des ambassadeurs de ce Maroc pluriel’’, a dit M. Abidine, notant que la culture est un ‘’facteur de cohésion, vecteur de connaissance et de rapprochement entre les peuples et levier de développement dans tout pays et dans toute société soucieux de préserver leur patrimoine et leur identité’’.
Il a soutenu que le Royaume est parvenu à consolider et à renforcer cette identité culturelle authentique et ouverte, en prenant soin de l’enrichir en permanence des vertus de la diversité, des mérites du pluralisme et des atouts de l'ouverture sur les nobles valeurs universelles.
‘’L’unité du Royaume, qui s’est forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, s’est longtemps nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen’’, a-t-il poursuivi.
D’après lui, il va sans dire que la valorisation du capital culturel et artistique, notamment cinématographique, ne peut être réalisée que dans le cadre d’un sursaut collectif permanent.