2016 a finalement été une année heureuse pour Cheb Khaled. En effet, en mai dernier, la Cour d'appel de Paris a fini par donner gain de cause au "roi du raï", accusé de contrefaçon pour la composition de son tube international "Didi", par un auteur algérien, Cheb Rabah. Cheb Khaled avait été condamné en première instance, mais la Cour d'appel a infirmé cette décision, estimant que Cheb Rabah ne prouvait pas que son œuvre fut antérieure à "Didi". "Rendre à César ce qui appartient à César", s'était félicité Cheb Khaled dans un communiqué. A l'issue du premier procès, le tribunal de grande instance de Paris avait notamment, le 3 avril 2015, condamné Cheb Khaled à restituer à Cheb Rabah les droits d'auteur perçus pour la composition musicale de l'œuvre "Didi", commercialisée à partir de 1991, au titre de son exploitation dans le monde, mais pour une période postérieure à juin 2003 en raison d'une prescription partielle. Il avait également été condamné à verser au plaignant 100.000 euros de dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral, et la même somme en réparation des atteintes à son droit moral d'auteur. L'un et l'autre avaient fait appel.