Le rendez-vous cinématographique de Marrakech monte en grade : Le FIFM s’installe sur l’échiquier des festivals internationaux du cinéma


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Jeudi 17 Décembre 2009

Le rendez-vous cinématographique de Marrakech monte en grade : Le FIFM s’installe sur l’échiquier des festivals internationaux du cinéma
La 9ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) a confirmé “tout le bien que l’on pensait déjà de ce raout du septième art” qui s’installe “définitivement” sur l’échiquier des rendez-vous internationaux du cinéma, a souligné le quotidien belge “Le Soir” dans sa livraison de mardi.
Lancé en grande pompe le 4 décembre courant dans la ville ocre et entre le gratin du cinéma marocain et les stars internationales, la vitesse de croisière semble de mise à l’image d’un jury présidé par l’Iranien Abbas Kiarostami, épaulé dans sa tâche par Fanny Ardant, Elia Sulieman ou encore Mike Figgis, a affirmé le journal.
Entre hommages prestigieux rendus, notamment à Christopher Walken, Ben Kingsley ou Saïd Taghmaoui, et master class (Jim Jarmusch, Kusturica), le festival, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, n’oublie pas d’associer la ville marocaine à l’événement, a écrit l’envoyé spécial du journal à Marrakech Philippe Manche.
“Ainsi, les films en compétition sont également projetés dans les cinémas du centre-ville. Plus exotique, un écran géant est placé sur la célèbre et mythique place Jemaa El Fna dans une ambiance forcément particulière entre charmeurs de serpents, musiciens gnaoua et toutes ces odeurs enivrantes échappées des restaurants qui ont pignon sur rue”, selon le journal.
Et comme tout festival qui “se respecte”, un hommage au cinéma sud-coréen ainsi qu’un regard sur le cinéma thaïlandais “confirment cette ouverture” sur le monde qui rend ce genre de manifestation “intéressante”, a affirmé “Le Soir”.
Et de mettre en avant l’importance que le FIFM accorde au cinéma d’auteurs : “Ce qui nous a le plus marqué lors de nos quatre jours sur place, c’est la qualité de la compétition. Avec des films, du moins, les trois que nous avons vus, d’auteurs”.
L’envoyé spécial du quotidien a également salué la qualité des films en compétition notamment “Les Barons”, du Belgo-marocain Nabil Ben Yadir qui a remporté le Grand Prix du Jury (ex aequo), qualifiant cette pellicule de “vraie comédie avec un authentique ancrage social qui désamorce de part et d’autre les préjugés”.
Il a également évoqué le premier long-métrage “Northless” du réalisateur mexicain Rigoberto Perezcano qui a remporté l’Etoile d’or, soit le Grand Prix de cette 9e édition. Un film d’une “bouleversante humanité” qui a séduit Abbas Kiarostami, a estimé “Le Soir”.
Le journal belge a également fait la part belle à la programmation audacieuse du Festival en se référant au “grand absent du palmarès, l’expérimental +The man who sold the world+, des Marocains Souhail et Imad Noury”.


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