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Un régime démographique fortement caractérisé par un ralentissement de sa population, une chute de sa natalité et un recul de sa mortalité. Ce faisant, le Maroc rejoint un modèle similaire à celui des pays avancés. C’est ce qu’indique le rapport du Haut commissariat au plan (HCP) remis aux participants à la Conférence africaine sur la population et le développement tenue, du 30 septembre au 4 octobre, à Addis-Abeba. Un réel retournement de la situation puisque le Maroc était auparavant connu pour sa croissance naturelle soutenue, sa forte natalité et sa mortalité élevée. Placé sous le thème "Exploiter le dividende démographique: l'avenir que nous voulons pour l'Afrique", ce forum fait partie du processus de consolidation des positions des différentes régions à la lumière d'un examen majeur de la 1ère Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) tenue au Caire en 1994.
Il va sans dire que l'une des caractéristiques les plus marquantes de la transition démographique en cours au Maroc est celle afférente au ralentissement de l'accroissement démographique de la population, souligne le rapport. Le taux d'accroissement annuel moyen relatif à la période 1994-2004 se chiffre à environ 1,38% et la plus récente estimation du HCP le situe aux alentours de 1,0% pour la décennie 2010-2020, indique l'étude, notant qu'avec un tel taux, le doublement de la population marocaine, qui autrefois se faisait sur une période inférieure à 25 ans, ne peut désormais se produire qu'au terme de plus d'une cinquantaine d'années.
Par ailleurs, dans la préface du rapport, Ahmed Lahlimi Alami, le Haut Commissaire au plan, affirme que le taux d'accroissement naturel de la population marocaine de l'ordre de 2,7% durant les années 60, s'est situé à 1,32 en 2010 sous l'effet conjugué de la baisse de la fécondité (de 7,4 à 2,2 enfants par femme) et de l'augmentation de l'espérance de vie à la naissance (de 47 à 74,8 ans). Concernant la fécondité, l'étude relève que le Royaume a vu le nombre moyen d'enfants mis au monde régresser au fil des années pour atteindre un seuil quasi-équivalent à celui assurant juste le niveau de remplacement des générations: 2,2 enfants par femme. Une situation qui trouve aisément une explication dans les progrès indéniables enregistrés par le Maroc dans divers domaines. Ces derniers ont fini par avoir un impact positif qui s’est concrétisé notamment par une longévité de plus en plus prolongée, poursuit le rapport qui a relevé au passage que l'espérance de vie à la naissance, qui jusqu'à la fin des années 1960, n'avait guère dépassé les 50 ans, se serait accrue de presque 25 ans pour atteindre 74,8 ans. L’occasion de rappeler les réformes juridiques et stratégiques de développement lancées par le Maroc avec pour objectif de réduire les écarts entre les femmes et les hommes en matière d'accès et de jouissance des différents droits.
L’accent a été ainsi mis sur bon nombre d'indicateurs sur l'état de santé de la population et qui reflètent les acquis du Maroc en termes de réduction des taux de mortalité infanto-juvénile et de mortalité maternelle. A ce propos le rapport indique, à titre d’exemple, que la mortalité maternelle au Maroc aurait reculé de près de 51%, s'inscrivant ainsi dans la tendance d'évolution qui a caractérisé les indicateurs de développement humain durant la décennie écoulée.
Selon les membres de la délégation marocaine ayant participé à la conférence d'Addis-Abeba, les pays africains et les responsables du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ont hautement apprécié les performances du Maroc dans les domaines liés à l'autonomisation des femmes, la lutte contre les inégalités, la promotion des droits des jeunes, la planification familiale et la bonne gouvernance.
Mais en fait, combien sommes-nous? La population marocaine est estimée à plus de 32,9 millions d’individus, dont 50,3 % de femmes et 49,7% d’hommes, selon les projections de la population et des ménages 2004-2030 du HCP.
Il va sans dire que l'une des caractéristiques les plus marquantes de la transition démographique en cours au Maroc est celle afférente au ralentissement de l'accroissement démographique de la population, souligne le rapport. Le taux d'accroissement annuel moyen relatif à la période 1994-2004 se chiffre à environ 1,38% et la plus récente estimation du HCP le situe aux alentours de 1,0% pour la décennie 2010-2020, indique l'étude, notant qu'avec un tel taux, le doublement de la population marocaine, qui autrefois se faisait sur une période inférieure à 25 ans, ne peut désormais se produire qu'au terme de plus d'une cinquantaine d'années.
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