
-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"
-
Pourparlers sur l'Ukraine : Pour le chef de l'Otan, Poutine a fait une "énorme erreur"
En soulignant que “la solution politique était un choix pour le gouvernement syrien depuis le début de l’agression contre la Syrie”, M. Al-Zoubia a affirmé que la Syrie ne négocierait pas avec les terroristes qui ont participé à l’effusion de sang des Syriens ou de leurs partisans, qu’ils soient Syriens ou non.
Le gouvernement syrien a accusé, depuis le début de la crise, des puissances régionales et internationales de soutenir la rébellion en Syrie, ce qui a transformé la crise en un conflit sectaire impliquant les groupes liés à l’Al-Qaïda qui combattent le gouvernement syrien.
Ces remarques du ministre syrien sont intervenues quelques heures après que le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a déclaré que la deuxième conférence de paix sur la Syrie aura lieu à Genève, en Suisse, les 23 et 24 novembre.
M. Al-Arabi a dit avoir été informé de la date dimanche au siège de la Ligue arabe au Caire par l’envoyé spécial conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi.
La conférence de paix de Genève-2 espérée fin novembre reste suspendue à la participation d’une “opposition crédible” à cette réunion visant à trouver une issue au conflit en Syrie, a mis en garde dimanche l’émissaire de l’ONU.
Face à l’enlisement du conflit, qui a fait plus de 115.000 morts en deux ans et demi, et à la dégradation de la situation humanitaire, la communauté internationale tente de mettre en place Genève-2 pour avancer vers une solution politique.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a indiqué que cette conférence se tiendrait le 23 novembre.
Mais selon l’émissaire de l’ONU et la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, actuellement en tournée dans la région, “il y a eu un accord afin que Genève-2 se tienne en novembre” mais “la date n’a pas encore été arrêtée de façon officielle”.
Les ministres de 11 pays occidentaux et arabes et l’opposition syrienne doivent se retrouver mardi à Londres pour préparer cette conférence, plusieurs fois repoussée, et convaincre l’ensemble des opposants d’adhérer au processus.
L’opposition, très divisée, doit décider la semaine prochaine à Istanbul de sa participation à Genève-2. Le Conseil national syrien (CNS), le groupe le plus important de la Coalition de l’opposition, a annoncé qu’il n’irait pas à Genève et a menacé de faire scission si la Coalition y assistait. Par ailleurs, les autorités syriennes restaient muettes dimanche sur un éventuel élargissement de dizaines de détenus réclamé par les rebelles, dans le cadre d’un accord ayant permis la libération de neuf otages libanais contre celle de deux pilotes turcs enlevés à Beyrouth.