
Pour une première, c’en est une. Et réussie. Hier, toute la ville de Khénifra était en grève. A l’appel de cinq syndicats, à savoir la FDT, la CDT, l’UGTM, l’UMT et l’UNTM, tous les secteurs de la Fonction publique et semi-publique de la ville ont débrayé. Leur appel a été suivi massivement parce que dès le matin, un sit-in a été observé devant le siège de la province de Khénifra pour dénoncer le silence et l’indifférence des responsables locaux et nationaux devant les difficultés, les souffrances et la marginalisation de la province de Khénifra et exprimer le ras-le-bol de toute une ville.
Dans leur cahier revendicatif, les cinq syndicats réclament de mettre fin à cette indifférence en apportant des réponses à quatre points essentiels. D’abord, les syndicalistes requièrent le classement de la province parmi celles de la Zone A au lieu de B adopté actuellement. A l’instar des provinces limitrophes et qui se trouvent dans des zones montagneuses semblables, les fonctionnaires à Khénifra exigent de bénéficier des mêmes avantages que leurs collègues à Ifrane, Midelt ou El Hajeb. Cette gestion à deux vitesses est considérée par les syndicats à Khénifra comme une injustice à leur égard.
Lors du sit-in organisé hier, plusieurs slogans ont condamné cette situation arbitraire. La seconde revendication concerne le fait de considérer la province de Khénifra comme une zone éloignée qui mérite une attention particulière dans les programmes de développement et les subventions de l’Etat dans plusieurs secteurs déficitaires dans la province. Un décollage économique est nécessaire à travers la création d’unités de production pour relever le niveau de vie des populations.
Le troisième point revendicatif des cinq syndicats exige que la province bénéficie de la réparation communautaire recommandée par l’Instance Equité et Réconciliation (IER). D’autre part, les enseignants demandent l’ouverture d’un bureau local de la mutuelle dans la ville et la création d’un centre de diagnostic pour éviter aux fonctionnaires et leurs familles les fréquents et coûteux déplacements à Meknès.
Cette grève générale vient après plusieurs tentatives de dialogue qui ont échoué en l’absence d’un interlocuteur fiable et sérieux. Les cinq syndicats les plus représentatifs ont adressé des lettres à ce sujet au chef du gouvernement, au Parlement et à toutes les parties concernées par cette situation désastreuse que vit la province de Khénifra. Ils se disent mobilisés pour entamer d’autres formes de protestation afin de défendre leurs droits et ceux de la province marginalisée depuis des décennies et ce dans tous les domaines.
Dans leur cahier revendicatif, les cinq syndicats réclament de mettre fin à cette indifférence en apportant des réponses à quatre points essentiels. D’abord, les syndicalistes requièrent le classement de la province parmi celles de la Zone A au lieu de B adopté actuellement. A l’instar des provinces limitrophes et qui se trouvent dans des zones montagneuses semblables, les fonctionnaires à Khénifra exigent de bénéficier des mêmes avantages que leurs collègues à Ifrane, Midelt ou El Hajeb. Cette gestion à deux vitesses est considérée par les syndicats à Khénifra comme une injustice à leur égard.
Lors du sit-in organisé hier, plusieurs slogans ont condamné cette situation arbitraire. La seconde revendication concerne le fait de considérer la province de Khénifra comme une zone éloignée qui mérite une attention particulière dans les programmes de développement et les subventions de l’Etat dans plusieurs secteurs déficitaires dans la province. Un décollage économique est nécessaire à travers la création d’unités de production pour relever le niveau de vie des populations.
Le troisième point revendicatif des cinq syndicats exige que la province bénéficie de la réparation communautaire recommandée par l’Instance Equité et Réconciliation (IER). D’autre part, les enseignants demandent l’ouverture d’un bureau local de la mutuelle dans la ville et la création d’un centre de diagnostic pour éviter aux fonctionnaires et leurs familles les fréquents et coûteux déplacements à Meknès.
Cette grève générale vient après plusieurs tentatives de dialogue qui ont échoué en l’absence d’un interlocuteur fiable et sérieux. Les cinq syndicats les plus représentatifs ont adressé des lettres à ce sujet au chef du gouvernement, au Parlement et à toutes les parties concernées par cette situation désastreuse que vit la province de Khénifra. Ils se disent mobilisés pour entamer d’autres formes de protestation afin de défendre leurs droits et ceux de la province marginalisée depuis des décennies et ce dans tous les domaines.