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Gnawi a cependant reconnu lors de l'audience avoir insulté la police dans une vidéo "live" sur son compte Instagram, en expliquant qu'il venait de "subir une humiliation" lors d'un contrôle policier. Pour sa part, le représentant du parquet a brandi un CD du rappeur datant de 2014 avec un titre contenant des attaques contre la police, pour démontrer que l'accusé n'en était pas à sa première provocation. La condamnation du rappeur a été assortie d'une amende de 1.000 DH. La Direction générale de la sûreté nationale qui s'était portée partie civile a obtenu un dirham symbolique de dommages.
A la sortie du tribunal de Salé, les proches de Gnawi ont scandé "Vive le peuple". L'affaire a suscité des flots de commentaires indignés sur les réseaux sociaux. Des défenseurs des droits humains comme Amnesty International ont dénoncé une "atteinte flagrante à la liberté d'expression". Pour le ministre d'Etat en charge des droits humains, Mustapha Ramid, le dernier titre du rappeur est "répugnant", "provocateur" et "porte atteinte aux institutions de l'Etat", comme il l'a dit lors d'une réunion au Parlement. "La violation de la loi dans n'importe quel domaine tombe sous le coup de celle-ci", avait pour sa part estimé avant la condamnation le ministre de la Culture, Hassan Abyaba, pour qui "l'art est un moyen d'expression, pas autre chose".









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