Michel Raison, député français, veut contrôler la diffusion des textes des musiciens d’origine étrangère
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«L’approche multiculturelle selon laquelle nous vivons côte à côte dans l’harmonie, cette approche a échoué, complètement échoué! » avait reconnu la chancelière allemande, Angela Merkel, lors d’un débat qu’elle avait lancé en octobre dernier sur le thème de la multiculturalité.
On pourrait à nouveau déplorer que cette dernière se trouve de nouveau mise à mal dans le pays des droits de l’Homme, à l’occasion des récentes séances de questions-réponses au gouvernement. En effet, interpellant le ministre de la Culture sur les chansons écrites par certains groupes de rappeurs issus de l'immigration, le député UMP Michel Raison n’a trouvé mieux que d’évoquer l’idée de «censurer ces chansons et mieux contrôler la diffusion de certaines œuvres musicales» de ces groupes. Au prétexte qu’ils encouragent la haine raciale et religieuse dans leurs œuvres, l’élu de Haute-Saône a appelé les autorités à jouer le rôle du gendarme, persuadé que les textes diffusés par cette catégorie proféraient «des paroles obscènes, racistes et misogynes».
Une nouvelle étape franchie, et sans doute la plus absurde, dans la stigmatisation des Français issus de l’immigration qui, visiblement n’a pas gêné le député, accusant cette catégorie de musiciens de bafouer «les valeurs fondamentales de respect et de liberté qui fondent notre démocratie».
S’interrogeant sur «les mesures » prises pour censurer ces textes, l’élu craint que ces œuvres musicales ne viennent à perturber l’éducation «des jeunes en pleine construction qui n'ont pas forcément la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à de tels propos».
Sans précaution linguistique aucune, Michel Raison enfonce la stigmatisation des populations issues de l'immigration, puisqu’il attribue la violence des textes musicaux aux seuls émigrés. S’il est vrai que le rap est un genre dont le texte est contestataire, il serait totalement faux de dire que cette violence est l’apanage des groupes issus de l’immigration. Ce qui est d’une absurdité inadmissible.
Il faut croire que le député Michel porte vraiment mal son nom : Raison.
Aux dernières nouvelles, Michel Raison reconnaît qu’il a eu tort et retire ses propos qui auraient été mal interprétés.
On pourrait à nouveau déplorer que cette dernière se trouve de nouveau mise à mal dans le pays des droits de l’Homme, à l’occasion des récentes séances de questions-réponses au gouvernement. En effet, interpellant le ministre de la Culture sur les chansons écrites par certains groupes de rappeurs issus de l'immigration, le député UMP Michel Raison n’a trouvé mieux que d’évoquer l’idée de «censurer ces chansons et mieux contrôler la diffusion de certaines œuvres musicales» de ces groupes. Au prétexte qu’ils encouragent la haine raciale et religieuse dans leurs œuvres, l’élu de Haute-Saône a appelé les autorités à jouer le rôle du gendarme, persuadé que les textes diffusés par cette catégorie proféraient «des paroles obscènes, racistes et misogynes».
Une nouvelle étape franchie, et sans doute la plus absurde, dans la stigmatisation des Français issus de l’immigration qui, visiblement n’a pas gêné le député, accusant cette catégorie de musiciens de bafouer «les valeurs fondamentales de respect et de liberté qui fondent notre démocratie».
S’interrogeant sur «les mesures » prises pour censurer ces textes, l’élu craint que ces œuvres musicales ne viennent à perturber l’éducation «des jeunes en pleine construction qui n'ont pas forcément la maturité nécessaire pour prendre du recul par rapport à de tels propos».
Sans précaution linguistique aucune, Michel Raison enfonce la stigmatisation des populations issues de l'immigration, puisqu’il attribue la violence des textes musicaux aux seuls émigrés. S’il est vrai que le rap est un genre dont le texte est contestataire, il serait totalement faux de dire que cette violence est l’apanage des groupes issus de l’immigration. Ce qui est d’une absurdité inadmissible.
Il faut croire que le député Michel porte vraiment mal son nom : Raison.
Aux dernières nouvelles, Michel Raison reconnaît qu’il a eu tort et retire ses propos qui auraient été mal interprétés.