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Au deuxième jour de cette manifestation, le public tangérois a pu suivre une série de 11 courts métrages en lice dans la compétition officielle, d'une durée comprise entre 11 et 26 minutes chacun, ayant mené les amateurs de ce genre cinématographique dans un voyage à travers divers horizons pour les mettre au fait des différentes questions et problématiques sociétales dans plusieurs pays.
La liste des courts métrages projetés dans la compétition contient "La mère de Mateo" (Espagne), "À la frontière" (Turquie), "Réunion" (Kosovo), "La volonté divine" (Serbie, Allemagne), "Yasmina" (Maroc), "Série de disparitions et de relations inconfortables" (Liban), "Frontières" (Italie), "Chiens soviétiques" (Croatie), "Orada" (Turquie, France), "La route" (Maroc) et "Le vieux Kalbelouz" (Algérie).
Le film marocain "La route" est sans doute celui qui a marqué les esprits. Il raconte l'histoire d'une femme qui s'efforce, dans un village isolé, de trouver un mari pour sa jeune fille, même s'il faut marcher plusieurs kilomètres par jour.
Le réalisateur, Mohamed Oumai, a expliqué, après la projection, avoir essayé de "mettre en lumière le statut de la relation conjugale, qui doit être basée sur le respect et l'amour, et son importance pour continuer à vivre".
Par ailleurs, le film libanais "Série de disparitions et de relations inconfortables", acclamé par le public, raconte l'histoire de Zahi, revenant au Liban pour les funérailles de son père, enlevé pendant la guerre civile libanaise, et se trouvant coincé en deux mondes séparés où il est difficile de communiquer, a souligné son réalisateur, Hussein Ibrahim, notant qu'il s'est basé sur des faits réels pour raconter cette histoire.
Outre les films officiels de la compétition, une série de courts métrages venant d'Espagne, invitée du festival, s'offre aux cinéphiles qui ont pu ainsi découvrir certaines facettes et caractéristiques de la culture espagnole. Ouverte lundi soir, la 17ème édition du Festival du court métrage méditerranéen de Tanger enregistre la participation de 46 films représentant une vingtaine de pays du pourtour méditerranéen, en lice pour le Grand prix du festival, le prix de la réalisation, le prix du scénario, le prix du public, le prix de la meilleure interprétation féminine et celui de la meilleure interprétation masculine.
Organisée par le Centre cinématographique marocain, cette manifestation culturelle, qui se poursuit jusqu'au 5 octobre, vise à encourager les jeunes cinéastes à réaliser leurs ambitions créatives et artistiques et inciter et promouvoir les échanges entre les cinéastes des deux rives de la Méditerranée.