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Le chef du gouvernement britannique a organisé un dîner privé avec le président afghan Hamid Karzaï et son homologue pakistanais Asif Ali Zardari au manoir de Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre située dans le sud-est de l’Angleterre. Lundi, ces entretiens se poursuivent avec les responsables de la sécurité d’Afghanistan et du Pakistan qui sont invités pour la première fois à participer à ces entretiens tripartites. Ces discussions constituent le troisième round des négociations après deux rencontres l’année dernière à Kaboul et New York.
Au centre des entretiens figure le moyen d’éviter une résurgence des talibans après le départ, fin 2014 après dix ans de présence, de la force internationale de l’Otan (Isaf) qui compte actuellement 100.000 soldats en Afghanistan, dont les deux tiers américains. D’ici la fin 2013, quelque 3.800 des 9.000 soldats britanniques doivent plier bagages.
Ces discussions tripartites «envoient un message clair aux talibans: le moment est venu pour tout le monde de participer à un processus politique pacifique en Afghanistan», a fait valoir samedi un porte-parole de Downing Street.
Mi-janvier, le président afghan avait déjà renouvelé son appel aux talibans à se joindre au processus de paix afin d’assurer la stabilité du pays après 2014.
Or, jusqu’à présent, les rebelles afghans ont refusé toute discussion avec le gouvernement de M. Karzaï, qualifié de «marionnette des Etats-Unis» et ont rompu les discussions préliminaires avec les Américains, car ceux-ci refusaient de libérer plusieurs de leurs prisonniers incarcérés à Guantanamo.
«Comme le Premier ministre l’a déjà dit, stabiliser l’Afghanistan n’est pas seulement dans l’intérêt des Afghans mais aussi dans celui de ses voisins et du Royaume-Uni», a indiqué un porte-parole du chef du gouvernement britannique, insistant sur «le rôle vital» des pays voisins, au premier rang desquels le Pakistan.