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Selon les chiffres de l'IEC, M. Karzaï, donné favori du scrutin, rassemble pour le moment 46,3% des votes déclarés valides, contre 31,4% pour l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.
L'écart se creuse entre les deux hommes. Dans la précédente annonce de résultats partiels, neuf points de pourcentage les séparaient. Les prochains résultats partiels seront annoncés lundi.
Depuis le lendemain de la présidentielle du 20 août, le camp de M. Karzaï clame sa victoire au premier tour, tandis que M. Abdullah dit être en tête et accuse le sortant de fraudes à grande échelle.
Pour l'emporter au premier tour, un candidat doit rassembler au moins 50% des suffrages plus une voix. Dans le cas contraire, un second tour sera organisé, sans doute en octobre. Le candidat indépendant Ramazan Bashardost obtiendrait 13,6% des voix, et l'ancien ministre des Finances Ashraf Ghani 2,3%, selon les résultats rendus publics samedi. Sur 2.032.734 bulletins déclarés valides, M. Karzaï en a rassemblé 940.558, contre 638.924 pour M. Abdullah, 277.404 pour M. Bashardost et 47.375 pour M. Ghani. Quarante et un candidats concouraient pour la deuxième élection présidentielle de l'histoire du pays, organisée en même temps que des élections provinciales. La précédente élection avait été remportée en 2004 par M. Karzaï au premier tour avec 55,4% des voix.
Les résultats finaux seront communiqués entre le 17 et le 21 septembre, une fois qu'ils auront été certifiés après la clôture des enquêtes de la Commission des plaintes électorales (ECC) sur les plaintes pour irrégularités. L'ECC a reçu "1.740 plaintes depuis le jour du vote", et "2.207 plaintes" depuis le début de la campagne électorale, concernant la présidentielle, a indiqué son porte-parole, Ahmad Muslim Khuram. "Parmi elles, 450 plaintes sont susceptibles d'influer sur le résultat final", a-t-il ajouté. "Nous essayons de toutes nos forces de finir nos enquêtes pour le 17 septembre (...), date à laquelle nous devons avoir bouclé ces enquêtes." Les observateurs afghans et internationaux ont fait état d'irrégularités dans tout le pays, à plus ou moins grande échelle selon les sources, le jour des élections. "Il n'y a pas eu de menaces ou de pressions" pour le moment sur l'ECC, a affirmé son porte-parole. Par contre, la Commission indépendante électorale est au centre des critiques, accusée notamment par M. Abdullah, mais aussi par des organisations des droits de l'Homme, d'avoir été partiale envers M. Karzaï pendant la campagne.