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Abdellatif Laâbi est le lauréat du Goncourt de poésie 2009. Le prestigieux prix a été attribué, mardi dernier, au poète marocain pour l’ensemble de son œuvre, souligne l’Académie Goncourt.
Abdellatif Laâbi succède ainsi aux poètes Marc Alyn (2007) et Claude Vigée (2008).
Emu mais serein, le lauréat a déclaré qu’”il s’agit d’un geste de la part du jury du prix Goncourt qui me touche et que j’accueille avec une certaine sérénité”, et affirmé qu’il ne s’attendait pas à recevoir ce prestigieux prix, rapporte la MAP.
Considéré à juste titre comme l’un des écrivains marocains les plus importants de sa génération, Abdellatif Laâbi est un auteur singulier. Fondateur de la revue “Souffles”, il se distingue par une œuvre à la fois prolifique et plurielle (romans, théâtre, essais, poésie) empreinte d’humanité, de justice et de liberté.
Poète, romancier, homme de théâtre et traducteur, Abdellatif Laâbi compte à son actif plusieurs ouvrages dont une vingtaine de recueils de poèmes. Parmi lesquels on peut citer : “Tribulations d’un rêveur attitré” (2008), “Mon cher double” (2007), “Œuvre poétique I” (2006), “Ecris la vie” (2005), “Les Fruits du corps” (2003), “L’automne promet” (2003), “Poèmes périssables” (2000), “Le Spleen de Casablanca” (1996), “L’Etreinte du monde” (1993) et “Le soleil se meurt” (1992).
L’écrivain a aussi signé de nombreuses autres œuvres dans d’autres registres. Il est notamment l’auteur des romans “Le Fond de la jarre » (2002) et “L’île et la nuit” (2003).
“Toute ma vie est remplie par ce besoin d’écrire et il est important de continuer dans une voie et poursuivre l’aventure jusqu’au bout “, a promis le poète natif de Fès en 1942.
Pour rappel, le jury du Prix comprend (dix membres) Tahar Benjelloun, ancien lauréat du Prix Goncourt du roman en 1987, Françoise Chandernagor, Patrick Rambaud, Michel Tournier, Edmonde Charles-Roux, Robert Sabatier, Jorge Semprun, Françoise Mallet-Joris, Bernard Pivot et Didier Decoin.
Soulignons enfin que le Prix, institué grâce au legs d’Adrien Bertrand (prix Goncourt en 1914) dans la perspective de récompenser un poète pour l’ensemble de son œuvre, sera remis lors du déjeuner de rentrée prévu le 12 janvier prochain.
Abdellatif Laâbi succède ainsi aux poètes Marc Alyn (2007) et Claude Vigée (2008).
Emu mais serein, le lauréat a déclaré qu’”il s’agit d’un geste de la part du jury du prix Goncourt qui me touche et que j’accueille avec une certaine sérénité”, et affirmé qu’il ne s’attendait pas à recevoir ce prestigieux prix, rapporte la MAP.
Considéré à juste titre comme l’un des écrivains marocains les plus importants de sa génération, Abdellatif Laâbi est un auteur singulier. Fondateur de la revue “Souffles”, il se distingue par une œuvre à la fois prolifique et plurielle (romans, théâtre, essais, poésie) empreinte d’humanité, de justice et de liberté.
Poète, romancier, homme de théâtre et traducteur, Abdellatif Laâbi compte à son actif plusieurs ouvrages dont une vingtaine de recueils de poèmes. Parmi lesquels on peut citer : “Tribulations d’un rêveur attitré” (2008), “Mon cher double” (2007), “Œuvre poétique I” (2006), “Ecris la vie” (2005), “Les Fruits du corps” (2003), “L’automne promet” (2003), “Poèmes périssables” (2000), “Le Spleen de Casablanca” (1996), “L’Etreinte du monde” (1993) et “Le soleil se meurt” (1992).
L’écrivain a aussi signé de nombreuses autres œuvres dans d’autres registres. Il est notamment l’auteur des romans “Le Fond de la jarre » (2002) et “L’île et la nuit” (2003).
“Toute ma vie est remplie par ce besoin d’écrire et il est important de continuer dans une voie et poursuivre l’aventure jusqu’au bout “, a promis le poète natif de Fès en 1942.
Pour rappel, le jury du Prix comprend (dix membres) Tahar Benjelloun, ancien lauréat du Prix Goncourt du roman en 1987, Françoise Chandernagor, Patrick Rambaud, Michel Tournier, Edmonde Charles-Roux, Robert Sabatier, Jorge Semprun, Françoise Mallet-Joris, Bernard Pivot et Didier Decoin.
Soulignons enfin que le Prix, institué grâce au legs d’Adrien Bertrand (prix Goncourt en 1914) dans la perspective de récompenser un poète pour l’ensemble de son œuvre, sera remis lors du déjeuner de rentrée prévu le 12 janvier prochain.