
Le pianiste marocain Mahmoud El Moussaoui a enchanté, mercredi soir, le public de la capitale azerbaïdjanaise Bakou, lors d'un concert d'exception, organisé par l’ambassade du Maroc en Azerbaïdjan au centre international de mugham, à l’occasion de la Journée mondiale du dialogue des civilisations.
Durant plus d’une heure et demie, le pianiste a interprété des chefs-d'œuvre de compositeurs internationaux de renommée, tels que Robert Schumann et Domenico Scarlatti, avec une incursion poignante dans le patrimoine musical marocain et azerbaïdjanais.
M. El Moussaoui a joué avec passion les "nocturnes" n°1 et n°5 du compositeur marocain Nabil Benabdeljalil. Profondément introspectif, le "nocturne" n° 1 évoque les silences du désert, les patios marocains et les appels à la prière. Le piano devient ici un espace de mémoire où chaque note porte le poids d’un passé ancestral.
Par ailleurs, l’interprétation sobre et habitée a mis en lumière la richesse harmonique du "nocturne" n°5 et cette manière personnelle qu’a Benabdeljalil de faire dialoguer l’héritage classique occidental avec l’âme marocaine.
Le jeune virtuose marocain a conclu la soirée avec un hommage au compositeur azerbaïdjanais du 20ème siècle Qara Qarayev, en interprétant "Eskiz" (ou esquisse, parfois traduit Sketch), une miniature perle du répertoire de ce pays du Caucase du Sud.
"Always finish with a sweet", a lancé M. El Moussaoui dans une déclaration à la MAP, indiquant qu’il a voulu conclure le concert avec cette pièce "complètement différente de la musique classique, complètement jazzy et qui casse complètement les codes".
Le concert avait pour finalité de promouvoir des artistes marocains, comme le jeune pianiste et M. Benabdeljalil, "une découverte pour le public qui a été agréablement surpris par le 'Nocturne’", a expliqué l’ambassadeur du Royaume à Bakou, Adil Embarch.
Avec ce concert, l’ambassade a essayé de "sortir des sentiers battus et de présenter le Maroc sous un autre angle" pour dire que le pays n’a pas que la musique traditionnelle, mais aussi une musique classique avec des musiciens et des compositeurs talentueux, a indiqué M. Embarch dans une déclaration à la MAP à l’issue de cette soirée musicale.
Le diplomate a souligné la place importante de la culture dans les relations entre Rabat et Bakou, rappelant, dans ce sens, la visite effectuée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa en Azerbaïdjan.
Cette visite a "créé un momentum et il faut qu'on soit à la hauteur de ce momentum et continuer cette présence culturelle", a-t-il poursuivi.
Dans un mot prononcé à l’ouverture du concert, il a souligné l’importance de la Journée mondiale du dialogue des civilisations, mettant en avant l’engagement continu du Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, à travers des initiatives visant à bâtir des ponts entre des sociétés aux cultures et religions différentes, notamment dans le cadre de l’Alliance des civilisations des Nations unies.
M. El Moussaoui, qui avait décroché le 3e prix du 8e concours des jeunes musiciens classiques des pays du monde arabe en 2019 à Bakou, a déclaré que les pièces présentées proviennent de diverses origines pour prouver que "la musique est un langage que toutes les cultures parlent (…) et qui a le pouvoir de créer une seule société".
Cet événement s'est déroulé en présence d’officiels azerbaïdjanais, de parlementaires, de membres du corps diplomatique accrédité à Bakou et de plusieurs personnalités du monde de la culture et des médias.
Né en 1999 à Kénitra, M. El Moussaoui a entamé ses études pianistiques au conservatoire régional de sa ville natale à l'âge de neuf ans. Cet ingénieur d’Etat en halieutique et en aquaculture est lauréat de plusieurs prix nationaux et internationaux, notamment le premier prix du concours international de piano SAR la Princesse Lalla Meryem en 2014 et en 2016 et le Yamaha Music Gulf Scholarship Program à Dubaï en 2019.
Durant plus d’une heure et demie, le pianiste a interprété des chefs-d'œuvre de compositeurs internationaux de renommée, tels que Robert Schumann et Domenico Scarlatti, avec une incursion poignante dans le patrimoine musical marocain et azerbaïdjanais.
M. El Moussaoui a joué avec passion les "nocturnes" n°1 et n°5 du compositeur marocain Nabil Benabdeljalil. Profondément introspectif, le "nocturne" n° 1 évoque les silences du désert, les patios marocains et les appels à la prière. Le piano devient ici un espace de mémoire où chaque note porte le poids d’un passé ancestral.
Par ailleurs, l’interprétation sobre et habitée a mis en lumière la richesse harmonique du "nocturne" n°5 et cette manière personnelle qu’a Benabdeljalil de faire dialoguer l’héritage classique occidental avec l’âme marocaine.
Le jeune virtuose marocain a conclu la soirée avec un hommage au compositeur azerbaïdjanais du 20ème siècle Qara Qarayev, en interprétant "Eskiz" (ou esquisse, parfois traduit Sketch), une miniature perle du répertoire de ce pays du Caucase du Sud.
"Always finish with a sweet", a lancé M. El Moussaoui dans une déclaration à la MAP, indiquant qu’il a voulu conclure le concert avec cette pièce "complètement différente de la musique classique, complètement jazzy et qui casse complètement les codes".
Le concert avait pour finalité de promouvoir des artistes marocains, comme le jeune pianiste et M. Benabdeljalil, "une découverte pour le public qui a été agréablement surpris par le 'Nocturne’", a expliqué l’ambassadeur du Royaume à Bakou, Adil Embarch.
Avec ce concert, l’ambassade a essayé de "sortir des sentiers battus et de présenter le Maroc sous un autre angle" pour dire que le pays n’a pas que la musique traditionnelle, mais aussi une musique classique avec des musiciens et des compositeurs talentueux, a indiqué M. Embarch dans une déclaration à la MAP à l’issue de cette soirée musicale.
Le diplomate a souligné la place importante de la culture dans les relations entre Rabat et Bakou, rappelant, dans ce sens, la visite effectuée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa en Azerbaïdjan.
Cette visite a "créé un momentum et il faut qu'on soit à la hauteur de ce momentum et continuer cette présence culturelle", a-t-il poursuivi.
Dans un mot prononcé à l’ouverture du concert, il a souligné l’importance de la Journée mondiale du dialogue des civilisations, mettant en avant l’engagement continu du Royaume sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, à travers des initiatives visant à bâtir des ponts entre des sociétés aux cultures et religions différentes, notamment dans le cadre de l’Alliance des civilisations des Nations unies.
M. El Moussaoui, qui avait décroché le 3e prix du 8e concours des jeunes musiciens classiques des pays du monde arabe en 2019 à Bakou, a déclaré que les pièces présentées proviennent de diverses origines pour prouver que "la musique est un langage que toutes les cultures parlent (…) et qui a le pouvoir de créer une seule société".
Cet événement s'est déroulé en présence d’officiels azerbaïdjanais, de parlementaires, de membres du corps diplomatique accrédité à Bakou et de plusieurs personnalités du monde de la culture et des médias.
Né en 1999 à Kénitra, M. El Moussaoui a entamé ses études pianistiques au conservatoire régional de sa ville natale à l'âge de neuf ans. Cet ingénieur d’Etat en halieutique et en aquaculture est lauréat de plusieurs prix nationaux et internationaux, notamment le premier prix du concours international de piano SAR la Princesse Lalla Meryem en 2014 et en 2016 et le Yamaha Music Gulf Scholarship Program à Dubaï en 2019.