Autres articles
-
"Opération Madonna". Rio prête à accueillir un concert géant de la star
-
Avec "The Fall Guy", Ryan Gosling cède la lumière aux cascadeurs
-
Harvey Weinstein de retour au tribunal
-
Le gnaoua-jazz, un langage universel qui transcende le temps et l’espace
-
"Alchimie III". Une ode à la musique marocaine par Les Voix du chœur
Le peintre Mahi Binebine expose ses peintures récentes, du 7 décembre 2010 au 28 janvier 201, à la galerie d’art « L’Atelier 21 », Casablanca.
Mahi Binebine est né en 1959 à Marrakech. Son parcours est atypique : professeur de mathématiques à Paris, il a décidé, à la fin des années 80, de quitter l’enseignement pour se consacrer à l’écriture et à la peinture. Ses romans l’imposent comme l’un des plus vigoureux écrivains marocains de langue française. Sa peinture l’a fait immédiatement entrer dans des collections prestigieuses. Le Guggenheim Museum de New York a acquis ses tableaux.
Mahi Binebine a longtemps vécu et travaillé à Paris, New York, Madrid et Marrakech, avant de s’établir définitivement dans la ville ocre en 2002. C’est à Marrakech qu’il trouve la cire d’abeille et les pigments naturels qui confèrent une transparence unique à ses tableaux.
Ce qui frappe le plus dans la série de tableaux présentés dans cette exposition, c’est la dédramatisation du sujet par des tons moins volcaniques, moins intenses, moins exacerbés. La peinture est dépouillée, plus douce, quasi-pastel. Elle ne cherche plus à s’imposer en criant, mais en disant. La fascination du corps humain est toujours présente, mais le sujet a perdu en expression psychologique pour davantage se picturaliser. Dans les anciens tableaux de Mahi Binebine, les personnages étaient traités avec des tons ardents comme s’ils étaient possédés par la rage de saisir. Dans cette série, ils ne font qu’un avec le corps de la peinture. Mahi Binebine bouscule moins la structure du corps peint. Les contours des figures sont moins marqués comme pour ne faire qu’un avec le corps de la peinture. Le sujet du tableau est autant l’homme que la peinture elle-même.
La renommée de Mahi Binebine dépasse les frontières du Maroc. Il expose régulièrement dans de prestigieuses galeries en Europe.
Mahi Binebine est né en 1959 à Marrakech. Son parcours est atypique : professeur de mathématiques à Paris, il a décidé, à la fin des années 80, de quitter l’enseignement pour se consacrer à l’écriture et à la peinture. Ses romans l’imposent comme l’un des plus vigoureux écrivains marocains de langue française. Sa peinture l’a fait immédiatement entrer dans des collections prestigieuses. Le Guggenheim Museum de New York a acquis ses tableaux.
Mahi Binebine a longtemps vécu et travaillé à Paris, New York, Madrid et Marrakech, avant de s’établir définitivement dans la ville ocre en 2002. C’est à Marrakech qu’il trouve la cire d’abeille et les pigments naturels qui confèrent une transparence unique à ses tableaux.
Ce qui frappe le plus dans la série de tableaux présentés dans cette exposition, c’est la dédramatisation du sujet par des tons moins volcaniques, moins intenses, moins exacerbés. La peinture est dépouillée, plus douce, quasi-pastel. Elle ne cherche plus à s’imposer en criant, mais en disant. La fascination du corps humain est toujours présente, mais le sujet a perdu en expression psychologique pour davantage se picturaliser. Dans les anciens tableaux de Mahi Binebine, les personnages étaient traités avec des tons ardents comme s’ils étaient possédés par la rage de saisir. Dans cette série, ils ne font qu’un avec le corps de la peinture. Mahi Binebine bouscule moins la structure du corps peint. Les contours des figures sont moins marqués comme pour ne faire qu’un avec le corps de la peinture. Le sujet du tableau est autant l’homme que la peinture elle-même.
La renommée de Mahi Binebine dépasse les frontières du Maroc. Il expose régulièrement dans de prestigieuses galeries en Europe.