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Sous le signe de la préservation du patrimoine culturel, facteur principal pour le développement durable, l’Association Izli N’ayt Warayn pour la culture et le développement durable a repris, lors de sa troisième édition, tenue du 29 au 31 décembre dernier à Kessarat dans la province de Taza, sa mission essentielle, en traduisant dans les faits une programmation des plus variées. Des conférences, des ateliers et des spectacles musicaux … avec en tête d’affiche, des toiles ondulantes formées par les troupes populaires interprétant la danse Ahidous.
C’est aux abords de la forêt du joli lac de Bablouta qu’ont ainsi lieu les activités de cette troisième édition très suivie par le public de cette petite localité, mais aussi par les flux en provenance de Tahla et Zerarda. Le menu artistique a été des plus riches, notamment avec les troupes d’Ahidous d’Izli et aussi d’Ilouqah Meghraoua qui ont interprété, trois jours durant, des toiles artistiques ornementées d’ondoiements harmonieux. Mhamed Chahid dit Rwicha N’ayt warayn et Mohamed Tanfouh accompagnés de leurs groupes respectifs ont émerveillé le public par des chants de l’Atlas, notamment de Tamawayt. «Nous avons essayé de mettre en valeur à la fois les arts populaires et les artistes locaux et d’assurer par là même une diversité des goûts permettant ainsi au public d’apprécier le produit culturel et artistique local, en accordant la possibilité aux jeunes d’y prendre part, afin de les approcher de ces arts», déclare Mohamed Talbi, président de l’association organisatrice de cette manifestation.
Par ailleurs, le cycle des conférences était décliné autour de deux axes, à savoir «La langue amazighe, quelles perspectives après sa constitutionnalisation ?» et «Les fondements civilisationnels et culturels du Nord-est du Moyen Atlas ». Animés par des chercheurs spécialisés, ces débats ont été l’occasion pour échanger autour des problèmes relatifs à la mise en œuvre de l’article V de la Constitution et des solutions à apporter aux problèmes de développement local.
Présent lors de cette édition, Ahmed Assid a mis l’accent sur l’importance de ce genre de festivités dans la préservation du patrimoine culturel, notamment les arts populaires.
Une manière, selon lui, de sauvegarder la langue, les coutumes, ainsi que les formes de solidarité et d’entraide entre les populations. Abdellah Harhar, chercheur en anthropologie, a, pour sa part, mis la lumière sur le sens et la signification de la danse Ahidous et son rôle dans la consolidation des liens entre habitants, du fait que c’est un art populaire ouvert à la participation des hommes et des femmes. Les intervenants ont été unanimes à souligner le rôle principal des collectivités locales en soutenant les manifestations culturelles et la société civile, laquelle peut s’ériger en force propositionnelle auprès des collectivités. Le développement global étant une affaire de tous.
C’est aux abords de la forêt du joli lac de Bablouta qu’ont ainsi lieu les activités de cette troisième édition très suivie par le public de cette petite localité, mais aussi par les flux en provenance de Tahla et Zerarda. Le menu artistique a été des plus riches, notamment avec les troupes d’Ahidous d’Izli et aussi d’Ilouqah Meghraoua qui ont interprété, trois jours durant, des toiles artistiques ornementées d’ondoiements harmonieux. Mhamed Chahid dit Rwicha N’ayt warayn et Mohamed Tanfouh accompagnés de leurs groupes respectifs ont émerveillé le public par des chants de l’Atlas, notamment de Tamawayt. «Nous avons essayé de mettre en valeur à la fois les arts populaires et les artistes locaux et d’assurer par là même une diversité des goûts permettant ainsi au public d’apprécier le produit culturel et artistique local, en accordant la possibilité aux jeunes d’y prendre part, afin de les approcher de ces arts», déclare Mohamed Talbi, président de l’association organisatrice de cette manifestation.
Par ailleurs, le cycle des conférences était décliné autour de deux axes, à savoir «La langue amazighe, quelles perspectives après sa constitutionnalisation ?» et «Les fondements civilisationnels et culturels du Nord-est du Moyen Atlas ». Animés par des chercheurs spécialisés, ces débats ont été l’occasion pour échanger autour des problèmes relatifs à la mise en œuvre de l’article V de la Constitution et des solutions à apporter aux problèmes de développement local.
Présent lors de cette édition, Ahmed Assid a mis l’accent sur l’importance de ce genre de festivités dans la préservation du patrimoine culturel, notamment les arts populaires.
Une manière, selon lui, de sauvegarder la langue, les coutumes, ainsi que les formes de solidarité et d’entraide entre les populations. Abdellah Harhar, chercheur en anthropologie, a, pour sa part, mis la lumière sur le sens et la signification de la danse Ahidous et son rôle dans la consolidation des liens entre habitants, du fait que c’est un art populaire ouvert à la participation des hommes et des femmes. Les intervenants ont été unanimes à souligner le rôle principal des collectivités locales en soutenant les manifestations culturelles et la société civile, laquelle peut s’ériger en force propositionnelle auprès des collectivités. Le développement global étant une affaire de tous.