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«Mouchouma» (Femme écrite), le nouveau film de Lahcen Zinoun ne cesse de nourrir depuis plusieurs jours la polémique dans divers médias marocains. En cause, une scène du film jugé «trop osée» et une propension à la nudité et à l’érotisme «exagéré», selon plusieurs personnalités dont un député PJD qui a ouvertement critiqué cette production. Mais pas seulement, puisque de nombreux sites Internet et Réseaux sociaux comme Facebook, fourmillent de commentaires incendiaires d’anonymes en colère. Des réactions qui s’en prennent au contenu à caractère «pornographique» du film.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que «Lahcen Zinoun et son équipe n’ont pas opté pour la facilité, faisant même preuve d’audace en abordant de front, et pour la première fois dans les annales du cinéma marocain, la question du corps de la femme, son inscription culturelle et les enjeux de pouvoir qu’il représente», écrit dans son blog Mohammed Dahan.
Pour ce professeur universitaire, «il faudra faire un détour par l’anthropologie historique et s’armer des outils des sciences humaines (sémiologie, psychanalyse et anthropologie des représentations et des croyances) pour analyser sérieusement ce film et en comprendre les multiples niveaux de signification».
Le long métrage raconte l’histoire de Naim, un anthropologue qui, de retour d’un voyage, est accusé d’avoir assassiné une jeune prostituée, Ajdou, originaire de la vallée de la Tassaout, dont on a trouvé le corps chez lui. Une enquête est alors lancée. Conduite par le commissaire Ziad qui cherche à élucider le mystère de cet assassinat. Contre toute attente, l’hypothèse de l’implication de Naïm est rapidement écartée, ce dernier étant absent lorsque le crime a eu lieu.
Soulignons que la victime est interprétée par Fatym Layachi, un rôle qui lui vaut (à tort ou à raison) les critiques de certains spectateurs conservateurs.
Omar Sayyed, Ismael Abou Kanater et bien d’autres comédiens sont les principaux protagonistes de ce film.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que «Lahcen Zinoun et son équipe n’ont pas opté pour la facilité, faisant même preuve d’audace en abordant de front, et pour la première fois dans les annales du cinéma marocain, la question du corps de la femme, son inscription culturelle et les enjeux de pouvoir qu’il représente», écrit dans son blog Mohammed Dahan.
Pour ce professeur universitaire, «il faudra faire un détour par l’anthropologie historique et s’armer des outils des sciences humaines (sémiologie, psychanalyse et anthropologie des représentations et des croyances) pour analyser sérieusement ce film et en comprendre les multiples niveaux de signification».
Le long métrage raconte l’histoire de Naim, un anthropologue qui, de retour d’un voyage, est accusé d’avoir assassiné une jeune prostituée, Ajdou, originaire de la vallée de la Tassaout, dont on a trouvé le corps chez lui. Une enquête est alors lancée. Conduite par le commissaire Ziad qui cherche à élucider le mystère de cet assassinat. Contre toute attente, l’hypothèse de l’implication de Naïm est rapidement écartée, ce dernier étant absent lorsque le crime a eu lieu.
Soulignons que la victime est interprétée par Fatym Layachi, un rôle qui lui vaut (à tort ou à raison) les critiques de certains spectateurs conservateurs.
Omar Sayyed, Ismael Abou Kanater et bien d’autres comédiens sont les principaux protagonistes de ce film.