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Ainsi les camps de Dakhla et d’El Ayoun, distants, respectivement de 130 et 25 kilomètres de Rabouni ont enregistré le plus grand nombre de cas d’intoxications. Les services de prévention sanitaire étant inexistants, le nombre de victimes se multiplie chaque jour davantage et ces dernières souffrent le martyre faute d’infrastructures d’accueil et à cause du silence imposé par les responsables de la santé des camps qui veulent étouffer l’ampleur de cette catastrophe. Alors devant un tel drame, les jeunes ne cessent de manifester leur ras-le-bol malgré la répression.
Leur mot d’ordre : «Aziz dégage, 40 ans de misère, ça suffit !». Face à pareille revendication, les forces du Polisario n’hésitent pas à tirer à balles réelles sur les manifestants et à imposer un black-out total.
La ville algérienne de Tindouf, jusque-là, unique contact avec le monde extérieur pour les habitations des camps, est désormais interdite aux populations sahraouies qui y venaient s’approvisionner en denrées alimentaires et recharger leurs téléphones portables. Comble de la désolation, le rapatriement par l’Espagne des rares volontaires restés après l’enlèvement à Rabouni des trois coopérants européens, accentue l’isolement de ces populations, désormais soumises à une féroce oppression et à une répression de plus en plus sanglante.











