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Dans une conférence intitulée « Maroc : politique de sécurité et de lutte contre le terrorisme », Fares Yassir a insisté sur le fait que cette politique, reconnue internationalement, repose sur une approche pragmatique alliant mesures de sécurité rigoureuses, renseignement de pointe et coopération internationale active.
Le diplomate marocain a noté que la menace terroriste, qu'elle soit à caractère politique, idéologique ou religieux, demeure un défi permanent pour les États, qui ont l'obligation de garantir la sécurité de leurs citoyens.
Après avoir donné un aperçu détaillé sur l’évolution des structures de l’Etat marocain à travers l’histoire, l’ambassadeur a expliqué que, suite aux attentats de 1994 et surtout après les attentats de Casablanca en 2003, le Royaume a élaboré une stratégie globale qui a marqué un tournant dans la région.
Il a fait savoir que la politique marocaine s’articule autour de trois piliers complémentaires :
Un premier pilier « Sécurité » qui porte sur le renforcement du cadre juridique (Loi 03-03 contre le terrosime), sur une coopération étroite entre les principaux services de sécurité (DGST, DGSN, Gendarmerie Royale, DGED et Forces armées) et sur les actions décisives menées par le BCIJ (le « FBI marocain ») ayant permis de démanteler des centaines de cellules avant qu’elles ne passent à l’acte.
Le deuxième pilier reposant sur la « religion » a trait à la promotion d’un islam marocain modéré, à la formation et l’encadrement des imams et à l’exportation de ce modèle vers les pays africains et européens comme outil de prévention et de lutte contre la radicalisation.
Enfin le troisième pilié à caractère « socio-économiques et préventif » est relatif aux programmes de développement humain visant à réduire la vulnérabilité sociale et aux initiatives de réintégration et suivi des personnes de retour de zones de conflit.
Grâce à ce cadre, a poursuivi l’ambassadeur, le Maroc a consolidé sa position de rempart contre le terrorisme au Maghreb et au Sahel, maintenant un taux d’attentats commis exceptionnellement bas par rapport à ses voisins proches. Il a noté que cette approche s’est traduite par de nombreux complots déjoués, avançant le chiffre de cellules démantelées et plus de 500 projets terroristes avortés (jusqu'en 2023).







