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Les positions sont connues et tranchées. Avec le gouvernement, les députés de gauche pensent qu'il faut ouvrir aux couples homosexuels et à leurs enfants les mêmes droits qu'aux familles hétérosexuelles.
C'est la position que défendra la ministre de la Justice Christiane Taubira à l'ouverture des débats à 15H00 GMT. "Il n'y a pas de raisons que les couples hétérosexuels soient protégés par l'Etat et que les couples homosexuels ne puissent pas bénéficier de cette protection", a-t-elle réaffirmé dimanche. "Pas de raisons non plus pour que les enfants des couples hétérosexuels bénéficient d'une sécurité juridique, tandis que les enfants d'homosexuels n'en bénéficient pas", a-t-elle ajouté. Il y aurait en France plusieurs dizaines de milliers d'enfants dans ce cas. L'opposition, soutenue par l'Eglise catholique, ne désarme pas, surtout sur la question de la filiation: un enfant ne peut se construire normalement qu'avec des parents de sexe différent, dit-elle, à l'instar de certains psychiatres. Pour s'opposer au projet de loi, elle a déposé plus de 5.000 amendements, un nombre inhabituellement élevé.
Mais, quelle que soit la durée des débats, les dés sont jetés. "Une loi sera votée et même à une large majorité", a prédit le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Selon un dernier sondage Ifop publié samedi, l'opinion est majoritairement favorable au mariage homosexuel (à 63% pour) mais très partagée sur l'adoption par des couples du même sexe (49% pour, 51% contre).