Le groupe marocain “Tarwa N-Tiniri” enchante le public norvégien


Libé
Jeudi 22 Septembre 2022

Le groupe marocain “Tarwa N-Tiniri” enchante le public norvégien
Le groupe musical marocain ''Tarwa N-Tiniri'' a enchanté, jeudi à Oslo, le public norvégien, lors d'un concert commémorant le 30ème anniversaire de la célèbre scène ''Cosmopolite''.


Composé de six jeunes Marocains originaires d’Ouarzazate, le groupe a interprété un genre musical mêlant rythmes amazighs et blues, en vue de transmettre un message de paix et de tolérance, indique un communiqué de l'ambassade du Maroc au Royaume de Norvège et en République d'Islande.


Tarwa N-Tiniri, (les personnes nées et élevées dans le Sahara en amazigh), a, en outre, participé récemment au Festival ''Transform'', organisé par la ville de Trondheim au Nord-ouest de la Norvège.


La scène ''Cosmopolite'' a été créée en 1992, à l'initiative du Marocain Miloud Guiderk. Grâce à ses efforts, ''Cosmopolite'' est devenue rapidement la plus grande scène de Norvège, où se produisent les plus grandes célébrités internationales du monde de la musique.


Le fondateur a reçu de nombreux prix et distinctions au fil des ans, notamment le prix du Festival de jazz d'Oslo, et celui de Chevalier de 1ère classe de l'Ordre royal norvégien de Saint-Olav, pour sa contribution et sa générosité, en tant que ''bâtisseur de ponts'' entre différentes cultures et peuples d'horizons divers. 


Bouillon de culture

Exposition
      

Salman Ezzammoury a inauguré, jeudi dans l’espace Rivages de la Fondation Hassan II des Marocains résidant à l’étranger, le vernissage de son exposition "Mon interprétation", une palette de 28 tableaux qui donnent à voir une rare sensibilité où l'art et l'humanisme se donnent allègrement la réplique.


L'exposition regroupe des scènes mondaines et d'autres plus recherchées, comme en témoignent les titres des tableaux: "The dance of love" (Danse de l'amour), "Urbanism" (Civilisation), "Yourself in the mirror" (Ton visage dans le miroir), "People from Tokyo" (Des gens de Tokyo), "The woman in the mirror" (La femme dans le miroir), "Climate change "(Changement climatique) et "Corona and our freedom"(Corona et notre liberté). "Je voyage beaucoup et mon exposition traite, donc, de divers sujets, qui peuvent être subjectifs, philosophiques, sociaux ou liés aux questions de climat ou de pollution", a expliqué l'artiste dans une déclaration à M24, la chaîne d'information en continu de la MAP.

"L’artiste voyageur", comme il se décrit lui-même, puise son inspiration dans des sujets marocains, mais aussi en lien avec des questions mondiales ou à vocation humanitaire. "Je ne peux dire que le tout est propre à moi ou à ma marocanité (…) l’art n’a pas de nationalité", a-t-il souligné.
 Il a indiqué que cette exposition se veut un moment d'échanges et de nouvelles rencontres pour transmettre un message d'amour et de paix, l'art étant, selon lui, cette passerelle qui "rassemble les gens dans l'amour, la paix et la coexistence". Et pour cause, a relevé dans une déclaration similaire Fatiha Amlouk, responsable du Pôle de l'art, de la culture et de la communication à la Fondation Hassan II des Marocains résidant à l’étranger, cette exposition propose "un style et une démarche iconoclastes où la photographie est intégrée à la peinture".

 


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