-
Portés par les élections locales, les travaillistes britanniques appellent à des législatives
-
Le Hamas dit étudier avec un "esprit positif" une offre de trêve à Gaza
-
La situation alimentaire s'améliore légèrement à Gaza, selon l'OMS
-
La mobilisation étudiante pour Gaza s'étend
-
Le bilan de l'effondrement d'une autoroute en Chine monte à 48 morts
"Nul ne s'attendait à des annonces fracassantes", souligne Eric Decouty dans Libération, mais l'intervention télévisée du président s'est révélé "souvent fade, presque banale" et a été marquée par une "absence de pédagogie" et "une étonnante confiance" au regard de la situation économique et sociale.
"Les millions de téléspectateurs de France 2, hier soir, ne caressaient pas d'illusions en écoutant François Hollande", renchérit Patrick Apel-Muller (L'Humanité). "Mais l'exercice de pédagogie soigneusement préparé par les experts de l'Élysée a semblé tourner à vide" et le président "sensible aux appels des milieux patronaux ou conservateurs" reste en revanche "sourd à la colère larvée qui parcourt le pays".
Paul-Henri du Limbert (Le Figaro) enfonce le clou: "L'Élysée avait prévenu : il ne fallait pas attendre monts et merveilles de l'intervention télévisée du chef de l'État. On ne peut lui donner tort. Fidèle à sa manière, le chef de l'État n'a pas dit un mot plus haut que l'autre, et il a expliqué en substance qu'une politique qui ne marche pas peut, qui sait, marcher un jour".
"Cela fait un peu +Monsieur Bricolage+", s'amuse Jean-Pierre Ténoux (L'Est Républicain), qui juge que M. Hollande "est resté comme toujours prévisible".