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Avec son instrument de prédilection, "le piano", Bachar Mar-Khalifé puise dans la profondeur de la musique orientale, tout en laissant s’exprimer sa culture libanaise. Lors de ce concert, cet artiste a chanté "l’enfance, l’exil, l’amour, la mort, qui sont des sujets très liés", a-t-il confié à la MAP. Bachar Mar-Khalifé se considère comme un artiste cosmopolite. Il chante en arabe, en français et même en kurde et sa chanson est dédiée aux réfugiés. Mais l’important pour lui, c’est de "laisser parler la musique" car la musique est un langage universel. Cet artiste a aussi chanté des chansons puisées dans le répertoire riche et diversifié de son père Marcel Khalifé, à l’instar de ce tube populaire et célèbre "Nami Ya Helwani".
Bachar Mar-Khalifé a été ému de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé à Essaouira et de l’engouement du public souiri connu pour sa haute appréciation de la musique spirituelle. Dans une déclaration à la MAP, il a exprimé sa joie de pouvoir se produire dans cette magnifique ville. A une question sur l’absence de son père Marcel Khalifé de la scène artistique, il répondra qu’"on ne peut se retirer de l’art".
Après Essaouira, cet artiste sillonnera les Instituts français de Casablanca, Fès et Meknès. Né en 1983 à Beyrouth, Bachar Mar-Khalifé arrive en France à l'âge de six ans, avec sa famille qui fuit la guerre en Liban. Il est formé au Conservatoire de Paris avec son frère Rami Khalifé. Il obtient le prix du Conservatoire en piano. Bachar s'intéresse également aux percussions et découvre le répertoire traditionnel de son pays d'origine par son père. Il a participé à plusieurs projets qui mélangent jazz, world music, électro et hip-hop avec des artistes aussi divers que Bojan Z, Carl Craig, Francesco Tristano, Murcof, Kery James ou le trio K/D/M. Il a composé la musique de plusieurs films comme "Layla Fourie", de Pia Marais (récompensé à la Berlinale en 2013) ou "Fièvres" de Hicham Ayouch récompensé au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2015.