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L'Etalon d'argent récompense "Karma", de l'Egyptien Khaled Youssef, et l'Etalon de bronze va à "Fatwa", de Ben Mohmound (Tunisie). Le prix d'interprétation féminine revient à Samantha Mugotsia, pour son rôle dans "Rafiki", de la Kényane Wanuri Kahiu. Ce film, projeté à Cannes en 2018, avait été censuré dans son pays parce qu'il racontait une histoire d'amour entre deux femmes. "Desrances" de la Burkinabè Apolline Traore, qui a remporté un franc succès auprès de son public, ne remporte qu'un prix technique (décors).
L'édition du cinquantenaire du Fespaco n'aura donc pas récompensé une femme, à l'instar des 25 Fespaco précédents depuis la création du festival en 1969. Une étrangeté qui a provoqué une polémique, de nombreuses voix s'élevant pour qu'une femme soit primée. Le festival a, par ailleurs été marqué par la révélation d'agressions sexuelles contre les femmes dans le monde du cinéma africain, touchant aussi bien des actrices que des réalisatrices et des techniciennes.