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La première recommandation consiste à revoir les rôles joués par le Secrétariat du gouvernement, en l’annexant au chef du gouvernement, comme c’est le cas de plusieurs expériences comparatives, surtout dans un souci d’efficacité. Et dans le même sens, il a été préconisé de penser à la suppression, pure et simple, du portefeuille des Relations avec la société civile, de la liste des compétences du ministère chargé des Relations avec le Parlement, en égard au passif en la matière de l’ex-gouvernement, notamment sous l’appellation « Dialogue avec la société civile ».
Toutefois, le rapport du Médiateur stipule que la délégation ministérielle des droits humains pourra garder le même statut, confortant ainsi l’alignement sur les grandes tendances internationales, à savoir faire de ce mécanisme à caractère transversal, un outil aussi institutionnel que propositionnel. Il serait également à même de permettre de fédérer les synergies et de mettre en place les principes des droits humains conformes aux politiques publiques suivies.
Et dans le cadre de la mise en application des termes de la Constitution et de la consécration des droits humains, il a été recommandé par le Médiateur pour la démocratie et les droits humains de revoir les modalités de la concertation avec les organisations de la société civile, chose qui avait suscité maintes critiques à l’endroit de l’approche suivie par le gouvernement précédent. Le grand problème se posait au niveau de la transparence pour la mise en œuvre de critères clairs quant à la sélection des organisations de la société civile loin des dérives du clanisme et de l’exclusion.
Dans ce sens, les organisations civiles appellent à opter pour des mécanismes concrets pour évaluer la réactivité du gouvernement aux propositions de la société civile, dans la mesure où l’on a constaté que plusieurs suggestions appropriées n’ont jamais été prises au sérieux, pour des considérations d’ordre politique ou idéologique. Un changement d’approche est désormais requis, voire indispensable.