-
Félix Tshisekedi: L'accord de paix entre la RDC et le Rwanda ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité
-
Le sud de l'Europe étouffe sous une chaleur sans répit
-
Cessez-le-feu: L'Iran exprime de "sérieux doutes" quant au respect des engagements d'Israël
-
Le grand-père de la future patronne du MI6 était espion pour les Nazis
En l'emportant dans toutes les régions métropolitaines (hors outre-mer), à l'exception de l'Alsace (est), avec 54% des voix contre 35% à la droite, la gauche a établi un rapport de force quasiment sans précédent dans l'histoire électorale.
Neuf mois après sa déroute aux européennes, le Parti socialiste (PS) est devenu le premier parti de France. Sa première secrétaire Martine Aubry s'est enfin imposée comme chef de l'opposition et a fait taire les divisions internes qui ont si souvent désespéré ses électeurs.
La gauche aurait donc des raisons d'être optimiste en vue de l'élection présidentielle de 2012 après les échecs successifs de 1995, 2002 et 2007.
Mais en 2011 le PS aura un autre défi périlleux, celui de sélectionner son candidat à la présidentielle par des primaires, dont les modalités sont encore floues. Cette perspective risque de mettre à mal rapidement l'unité retrouvée du PS car les candidats s'annoncent nombreux.
Si Martine Aubry apparaît désormais comme une candidate légitime, sa grande rivale Ségolène Royal, auréolée d'une large victoire dans sa région de Poitou-Charentes (ouest), ne cache pas ses ambitions. Et certains se sont déjà déclarés, comme l'ex-patron du PS François Hollande.
Selon les sondages, le candidat préféré des Français reste néanmoins Dominique Strauss-Kahn, contraint au silence par ses fonctions de directeur du Fonds monétaire international.