Citant le fondateur, président directeur général de la compagnie, Nassim Belkhayat, l’agence indique que l’entreprise table sur une production annuelle de 15.000 véhicules d'ici trois ans, ainsi que sur l’introduction de modèles électriques.
Le média américain estime que les projets de Neo Motors représenteraient une "nouvelle avancée" pour l’industrie automobile marocaine, un secteur que le Maroc a développé dans le cadre d’un effort plus large visant à transformer le Royaume en un centre manufacturier et commercial ouvert à la fois à l’Occident et à la Chine, rapporte la MAP.
“Nous voulions fabriquer une voiture pour le peuple, comme l’a fait Volkswagen il y a un siècle. Nous avons fabriqué notre propre corps, notre propre cadre et notre système de câbles électriques, et nous avons confié le reste à 43 fournisseurs locaux”, a indiqué M. Belkhayat dans cet entretien avec Bloomberg.
Notant que les véhicules Peugeot et Renault de Stellantis NV sont déjà assemblés au Maroc, l’agence relève que le Maroc se focalise désormais sur la valeur ajoutée en fabriquant localement les composants clés.
La même source a, par ailleurs, rappelé que le constructeur français Peugeot, qui a commencé à fabriquer des moteurs dans sa nouvelle usine de Kénitra en 2019, fournit désormais un composant local à un prix compétitif que les constructeurs automobiles devaient auparavant importer.
La société Neo Motors, détenue par des capitaux marocains, a mis en place une unité industrielle à Aïn Aouda (région Rabat-Salé-Kénitra), pour la fabrication de véhicules automobiles destinés au marché local et à l’export, avec une capacité annuelle prévisionnelle de 27.000 unités et un taux d’intégration locale de 65%.
L’investissement total prévisionnel de ce projet s’élève à 156 millions de dirhams et permettra à terme la création de 580 emplois.