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"Les otages qui sont détenus par les moujahidines à l'intérieur du (centre commercial) Westgate sont toujours vivants, choqués mais néanmoins vivants", ont écrit mardi les shebab, liés à Al-Qaïda, sur leur compte Twitter.
Sur le même compte, les shebab ont également relayé une photo prise à partir d'une caméra de sécurité, et qui circulait sur Internet, montrant selon eux deux des assaillants marchant dans le centre commercial.
Le gouvernement kényan avait affirmé lundi soir que tous les otages encore aux mains des islamistes avaient probablement été secourus. Il avait aussi affirmé contrôler le centre commercial.
Mais mardi, les forces kényanes affrontaient en fait toujours "un ou deux" islamistes dans le Westgate, trois jours après la prise d'assaut du bâtiment par le commando, selon des sources de sécurité.
L'attaque a fait au moins 62 morts, autant de disparus et près de 200 blessés.
Par ailleurs, les forces spéciales kényanes passaient dans la nuit de lundi à mardi au peigne fin les étages du centre commercial Westgate de Nairobi, attaqué samedi par un commando islamiste et que le ministère de l'Intérieur affirme désormais contrôler.
Le siège du bâtiment, l'un des centres commerciaux les plus huppés de la capitale kényane, avait commencé samedi à midi, après l'assaut à la grenade et à l'arme automatique mené par un groupe d'islamistes liés aux insurgés somaliens shebab. En 60 heures, au moins 62 personnes ont été tuées, autant sont encore portées disparues, et près de 200 ont été blessées.
Selon les autorités kényanes, trois assaillants sont morts lundi. Mais le sort des autres membres du groupe, de nationalités diverses, restait inconnu peu après minuit. On ignorait également s'ils avaient miné ou non le bâtiment.
"Nous contrôlons le Westgate", a déclaré le ministère sur son compte Twitter peu avant minuit.
"Nos forces passent au peigne fin un étage après l'autre, à la recherche des personnes qui auraient été oubliées", a ajouté le ministère. "Nous pensons que tous les otages ont été libérés".
Un peu plus tôt, le porte-parole du gouvernement, Manoah Esipisu, avait affirmé que les forces spéciales kényanes ne rencontraient plus aucune "résistance" dans le bâtiment.
Néanmoins, "le statut des éléments hostiles reste à confirmer", a de son côté indiqué le centre kényan de gestion des crises.