
Les changements affecteront notamment le ministère du Pétrole, dont le titulaire, Ossama Kamel, devrait céder la place à l'actuel président de la compagnie nationale pétrolière EGPC, Cherif Haddara, reçu lundi par le Premier ministre. Le chef de l'Etat, qui est issu des Frères musulmans, a annoncé le 20 avril son intention de remanier l'équipe gouvernementale parvenue au pouvoir au terme de la "révolution du Nil" suivie d'élections. L'opposition, qui critique l'incapacité des nouveaux gouvernants à enrayer la crise économique, réclame un remaniement en profondeur. L'actuel gouvernement comporte 27 ministres et quatre secrétaires d'Etat, dont huit appartiennent à la confrérie islamiste.
L'Egypte post-Moubarak s'efforce d'obtenir depuis des mois un prêt de 4,8 milliards de dollars de la part du Fonds monétaire international (FMI), qui exige en contrepartie de douloureuses réformes touchant aux subventions publiques.