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Le circuit de commercialisation des amandes serait désorganisé

Mardi 22 Décembre 2015

L’amandier, après l’olivier, est l’espèce fruitière qui occupe le plus de superficie au Maroc, vit en moyenne plus de 100 ans et se multiplie par semis ou par greffes, a indiqué un rapport distribué récemment lors du 6ème Festival des amandes organisé à Aknoul (province de Taza).
 Les arbres d’amandier aux fleurs blanches ou rosées pentamères (pièces florales par 5 ou multiple de 5) sont disséminés surtout dans les montagnes, avec des rendements très pauvres, bien qu’un quart de la superficie plantée soit constitué de plantations semi-intensives, représentant entre 70% et 80% de la production totale, souligne le rapport.
 L’autoconsommation utilise une partie importante de la production traditionnelle étant donné que les exploitations sont situées dans des zones défavorisées, relève la même source, expliquant que les coûts de production et la rentabilité varient énormément entre les zones défavorisées et les zones qui reçoivent une irrigation d’appoint.
 L’amandier occupe au Maroc une aire de 128.000 hectares avec un peuplement de 16 millions d’arbres et son extension au niveau national découle de la plasticité de l’espèce et de sa faculté d’adaptation aux conditions pédoclimatiques les plus contrastées.
 Résistant remarquablement à la sécheresse, l’amandier présente, par ailleurs, une bonne adaptation au froid hivernal bien qu’il soit sensible aux gelées de fin d’hiver. De ce fait, c’est un arbre qui, en association avec l’olivier, a été utilisé à grande échelle dans les programmes de plantations des régions au relief accidenté pour la lutte contre l’érosion (Project de développement régional du Rif occidental, projets intégrés et opération de défense et restauration des sols).
 Selon le rapport, la plus grande partie des plantations est localisée en zone de montagne, dans le Rif et le piémont du Haut Atlas et dans les zones du Sud au climat aride ou semi-aride. En cultures traditionnelles, l’amandier est constitué généralement de peuplements de semis qui présentent une grande diversité phytogénétique et une hétérogénéité préjudiciable à la qualité commerciale du produit.
 Selon certains agriculteurs, “le circuit de commercialisation des amandes au Maroc est totalement désorganisé, la production d’amande est commercialisée sans subir aucun conditionnement, la vente de la production se fait au niveau des souks ou à l’occasion des festivals, soit directement aux consommateurs locaux ou aux commerçants demi-grossistes installés aux principaux souks et villages de la province de Taza, l’agriculteur procède à la vente de sa production au fur et à mesure de ses besoins en liquidité”.


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