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La ville de Berkane disposait dans les années 1970 d’un ciné-club qui a influencé et amplement contribué à l’orientation de plusieurs jeunes vers des métiers du cinéma, de même qu’elle comptait quatre salles obscures, avant qu’elles ne ferment leurs portes l’une après l’autre, a-t-il rappelé dans une déclaration à la MAP, déplorant dans ce sens le fait que de nombreux jeunes n’ont pas eu l’occasion de fréquenter des salles de cinéma qui offrent de bonnes conditions de spectacle et où les projections se font dans le respect des normes requises. Selon lui, le cinéma en plein air de Berkane se veut un apport et une initiative pour combler le vide laissé par les salles obscures, favoriser le rayonnement de la culture cinématographique, contribuer à l’épanouissement des jeunes et créer un espace de contact et de rencontres avec des cinéastes marocains et étrangers et des invités du monde de la culture et de l’art. Cette manifestation tend aussi à faire connaître les richesses culturelles et historiques et le patrimoine naturel et humain dont jouit la province de Berkane en particulier, et la région de l’Oriental en général, a-t-il enchaîné, estimant que ces énormes potentialités (mer, désert, montagnes, patrimoine matériel et immatériel, infrastructures culturelles…) peuvent être mises à profit pour développer l’industrie cinématographiques dans cette région qui regorge de talents dans différents domaines. M. Bahkani a souligné, à cet égard, l’importance de la mobilisation de l'ensemble des acteurs, public et privé, pour promouvoir le patrimoine culturel de l’Oriental sous tous ses aspects et faire de la culture un puissant vecteur de développement. Il a, par ailleurs, rappelé que le Festival de Saïdia ‘’Cinéma sans frontières’’ (28-31 août) prévoit outre la projection de films représentant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Turquie et la France, l’organisation de conférences axées notamment sur l’industrie cinématographique dans la région de l’Oriental, la migration dans le cinéma marocain et étranger, la langue cinématographique à la lumière de l’officialisation de la langue amazighe et bien d’autres sujets. Quatorze films dont sept longs métrages seront en lice pour s’adjuger l’un des prix de ce festival, dont ceux de meilleurs réalisateur, scénariste et acteurs, en plus du prix du jury, du Grand prix «Perle Bleue» consacré à la catégorie long-métrage et du prix «l’Orange» dédié au meilleur court-métrage.