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"Ça me rendait si heureux tout d'un coup qu'on discute de culture. J'avais l'impression que les gens des deux pays communiquaient enfin plutôt que d'entendre toujours les politiques parler", ajoute-t-il. Avec son nouveau film, Farhadi se retrouve à nouveau dans le rôle de l'intermédiaire, de l'ambassadeur entre les deux pays. Tout comme "Une Séparation", "Le Client" représente Téhéran sous un jour nuancé qui va au-delà de l'imagerie du poids de la religion et de la police des moeurs, pour montrer le quotidien des gens ordinaires. Ce conte moral viscéral sur un couple marié qui se retrouve en pleine tourmente après l'agression de l'épouse dans leur maison a décroché deux des principaux prix au Festival de Cannes, entre autres récompenses à travers le monde. Asghar Farhadi ne se sent pas investi de la mission de torpiller les fausses idées américaines sur la société iranienne, mais reconnaît que son travail est devenu un vecteur de dialogue entre les deux peuples. "Quand j'écris, je ne me dis pas que le film va être vu par un public étranger et que du coup, je devrais ajouter des choses", explique-t-il. "Je me dis que je m'adresse à tout le monde, partout, et j'écris ce que mon cœur me dicte", ajoute celui qui a réalisé son premier court-métrage à l'âge de 13 ans. Après un diplôme d'études théâtrales à l'université de Téhéran, il a enchaîné avec un master en direction scénique puis a commencé à travailler, réalisant des séries télévisées qu'il avait écrites et dans lesquelles il jouait également. En 2002, il a écrit et mis en scène son premier long-métrage, "Dancing in the Dust", avant un premier gros succès critique avec "La Fête du feu", trois ans plus tard: le portrait d'un mariage sur fond de nouvel an perse. Le drame psychologique "A propos d'Elly", avec l'actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani, a suivi en 2009. Puis "Une Séparation" remporte l'Ours d'or à Berlin, le César et le Golden globe du meilleur film étranger, parmi une brassée de récompenses.









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