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Keywan Karimi, musulman sunnite originaire du Kurdistan iranien (ouest), a été condamné à six ans de prison en octobre 2015 pour "insulte contre les valeurs sacrées" et "propagande contre le régime" dans son documentaire sur les graffitis politiques des murs de Téhéran "Ecrire sur la ville". Sa peine a été ramenée à un an de prison et 223 coups de fouet par une Cour d'appel en février.
Le jeune cinéaste avait alors indiqué à l'AFP que cette peine était "définitive", qu'il allait "l'accomplir" et n'avait pas "l'intention de quitter" l'Iran. Il disait juste espérer pouvoir obtenir un délai avant d'être incarcéré. Son sort a ému de nombreux cinéastes à travers le monde, notamment son compatriote Jafar Panahi, Ours d'Or à Berlin en 2015 pour son film "Taxi Téhéran", condamné lui aussi. En France, des professionnels du cinéma se sont mobilisés pour le soutenir et pour demander sa grâce à l'occasion du dernier Festival international de Cannes (sud-est). "Je ne veux pas être érigé en héros. Que mes films soient vus ou que mon nom soit connu, c'est vraiment secondaire. Le cinéma, c'est avant tout ce qui donne sens à ma vie", avait déclaré en mai Keywan Karimi dans un entretien à l'AFP.
Keywan Karimi avait été arrêté une première fois en Iran en décembre 2013 après la diffusion d'une bande-annonce d'"Ecrire sur la ville" sur Youtube. Il avait alors passé 15 jours en prison, en cellule d'isolement.
"Ecrire sur la ville" décrit l'histoire des graffitis dans les rues de Téhéran de la révolution de 1979 au "mouvement vert" qui a suivi l'élection présidentielle iranienne de 2009.