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Le chef de l’opposition al-Khatib démissionne

Découvertes macabres imputées à l’armée de Bachar Al-Assad


AFP
Mardi 23 Avril 2013

Le chef de l’opposition al-Khatib démissionne
Le chef de l’opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib a démissionné dimanche, invoquant l’”inaction” de la communauté internationale face au conflit, au moment où l’armée de Bachar al-Assad progressait dans la région de Homs, frontalière du Liban. De nouvelles découvertes macabres ont reflété encore une fois l’horreur de la guerre qui ne connaît pas de répit depuis deux ans, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) identifiant au moins 80 personnes tuées en cinq jours dans une localité proche de Damas.
Alors que son armée marque des points face aux rebelles dans le sud du pays, l’agence officielle Sana a rapporté que le président Assad a réitéré qu’il ne ferait “pas de compromis avec les groupes extrémistes et terroristes”, auxquels il assimile les rebelles.
S’adressant à une délégation libanaise, il a également dit que Damas et Beyrouth feraient “avorter ensemble les complots étrangers visant à mettre en œuvre un nouveau Sykes-Picot”, faisant référence à un accord franco-britannique conclu en 1916 en vue du partage de l’Empire ottoman.
Face à l’impasse dans ce conflit qui a fait plus de 70.000 morts selon l’ONU, Khatib a confirmé sa démission.
Cette démission intervient après la réunion samedi du groupe des “Amis de la Syrie” à Istanbul au terme de laquelle le secrétaire d’Etat John Kerry a annoncé le doublement de l’assistance non létale à l’opposition et à la rébellion syriennes.
Kerry a promis dimanche que cette aide “devait arriver vite et avoir un impact” sur le terrain. Il a précisé qu’une partie de l’assistance non létale aux rebelles pourrait se composer d’équipements militaires défensifs comme “des instruments de communication, de vision nocturne, des gilets pare-balle”.
Un membre de la Coalition a indiqué que l’opposition allait se réunir les 10 et 11 mai pour élire un nouveau chef, la Charte de la Coalition prévoyant que le mandat de son président soit soumis au vote tous les six mois.
Sur le terrain, l’armée marquait des points sur deux fronts stratégiques, aux portes de Damas et dans la région de Homs, frontalière du Liban, qui relie la capitale au littoral.


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