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«Les personnalités publiques qui ont accepté de témoigner dans mon film sont des spécialistes reconnus de ce conflit, des historiens, des experts internationaux, des diplomates des Nations unies et des juristes en droit international. Leurs travaux et analyses ne souffrent d'aucun esprit partisan parce qu'ils s'appuient sur la réalité du terrain et sur les textes de droit international», explique le réalisateur qui souligne également que«le documentaire propose des clefs de compréhension et souhaite débarrasser les esprits des clichés et idées reçues». «Le film parle d’un territoire magnifique, et d’un peuple qui affirme sans cesse que “vivre c’est déjà
résister !”», précise-t-il.
«J'ai lu ces dernières années d'innombrables livres, vu un grand nombre de films documentaires et de fictions traitant de la situation en Palestine ... J'ai parallèlement effectué plusieurs voyages dans les territoires occupés qui m'ont profondément marqué», explique Roland Nurier. «Mes rencontres avec des citoyens et associations palestiniennes et israéliennes ont enrichi mon analyse et mon regard sur la situation des Palestiniens.
L'idée de réaliser un film documentaire s'est alors imposée comme une évidence avec toutefois le souhait de trouver un angle original. J'ai donc décidé de raconter à ma façon l'histoire de la Palestine», ajoute-t-il. « «Le char et l'olivier» est un film documentaire qui, je l'espère, touchera le plus grand nombre.
En tout cas éclairera le public en proposant des outils de compréhension afin de se forger sa propre opinion. Tout le contraire du «prêt à penser» délivré malheureusement par beaucoup de médias», conclut le cinéaste.
Dans un tout autre registre mais toujours dans le cadre des activités du 25ème Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan, les organisateurs ont concocté un riche programme cinématographique qui sort de la ville pour aller à la rencontre des écoliers des zones rurales afin de les initier au cinéma et partager avec eux de grands moments de joie et d’émotion.
"Nous sommes convaincus, dans ce festival, que nos enfants sont les citoyens de demain qui auront la responsabilité de protéger et de développer ce secteur, d’où la nécessité de les familiariser avec le 7ème art dès leur tendre enfance", lit-on dans un document de la Fondation du festival remis à la presse. A chaque édition, le festival, fondé par la jeunesse de Tétouan, à travers "les amis de cinéma de Tétouan", consacre une large partie de sa programmation à des ateliers, des stages et des master class, dans le but d’initier les jeunes aux techniques du langage cinématographique et à la lecture de l’image filmique.
Ecoliers, élèves et étudiants sont encadrés dans une ambiance conviviale par des professionnels du cinéma marocain et étrangers, dont Denis Glinne de Belgique, Souad Oulad Tahar et Mohamed Chrif Tribak du Maroc. Ces professionnels s’assignent pour objectif d’apprendre aux jeunes une meilleur appréhension de l’image cinématographique, les inciter à aimer le cinéma et à nourrir leur imagination.