-
Des médias africains s'évertuent à pérenniser l'élan du FICAK
-
Driss Guerraoui: L’intelligence culturelle, un facteur clé de succès des entreprises marocaines en Afrique
-
L'Académie du Royaume du Maroc rend hommage à la littérature africaine
-
Focus sur l’intelligence culturelle et les innovations technologiques
"Toute l'histoire du chant soufi au Maroc est masculine. La femme est là, sans être là. Mais elle agit quand même", a indiqué récemment Aydoun dans une déclaration à la MAP, en marge de la première édition du Festival Hadra (15-18 août).
"J'espère que la direction artistique (du Festival Hadra, Ndlr) fera des recherches pour fédérer toutes les dimensions de ce chant féminin à travers le Maroc", a dit M. Aydoun, qui a animé, en cette deuxième journée du Festival, une conférence sur le chant soufi.
Pour lui, le grand obstacle devant l'épanouissement et le rayonnement du chant rituel soufi conjugué au féminin réside notamment dans la difficulté pour la femme de se déplacer assez souvent et se produire en public.
"Ce qui fait la différence entre l'homme et la femme est l'itinérance. Sauf si elle est dans le sillage de son mari, pour faire +Lhalqa+, la femme n'a pas la possibilité d'être partout et de sillonner le Maroc. Elle est, donc, obligée de travailler dans des espaces clos et destinés aux femmes", explique M. Aydoun.
Pourtant, qu'il soit masculin ou féminin, le chant soufi garde le même répertoire et les mêmes thèmes, a-t-il poursuivi.
La deuxième journée de cette manifestation culturelle, organisée par l'Association des Haddarates d'Essaouira et l'Association Maroc Profond pour la protection du patrimoine, a été marquée également par une conférence sur la culture pastorale et des ateliers thématiques.