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Les slogans exprimaient aussi la grogne des employés contre Hamid Chabat, président du Conseil de la ville, l’accusant de les avoir mis dans ce sale pétrin, depuis la concession accordée à cette société qui ne respecte ni ses engagements ni l’action syndicale, les expulsés étant presque tous des syndicalistes ! « Si City-bus respecte ses engagements, pourquoi n’a-t-elle pas réglé ses arriérés remontant au temps de l’ancienne Régie autonome que nous regrettons beaucoup aujourd’hui ? », s’interroge Mohamed, un jeune
syndicaliste, voix cassée et mégaphone à la main.
Par voie de communiqué, City-bus avait accusé depuis le début de ce bras de fer une «poignée d’employés expulsés en raison de fautes graves d’être derrière le blocage des portes du parking de la société», mais aussi de la «séquestration par la force de l’ensemble du personnel». Comment ose-t-elle nous accuser d’être une poignée, alors que ceux et celles qui manifestent aujourd’hui devant vous dépasse les deux cents ? » s’indigne Mohamed.
Certains observateurs de la chose publique locale estiment que cette situation détériorée est due aux « calculs et intérêts politico-syndicaux occultes ». S’étalant sur une période de 15 ans renouvelables, le contrat de concession engage la société à investir quelque 410 millions de DH au bout de 5 ans, avec l’objectif de « redresser le secteur, d’améliorer l’image du bus et d’offrir un service de qualité ». La situation n’a pas pour autant changé, selon les détracteurs, qui ont déserté le syndicat dont Hamid Chabat est lui-même secrétaire général, pour rejoindre une autre structure syndicale.