-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"
-
Pourparlers sur l'Ukraine : Pour le chef de l'Otan, Poutine a fait une "énorme erreur"

Pendant les discussions, Barack Obama a prévenu qu'il n'entendait pas négocier tant sur un budget fédéral provisoire que sur le relèvement du plafond de la dette.
Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, cherchent à obtenir le report de l'application de la réforme de l'assurance-santé, entrée en vigueur mardi, en échange de leur feu vert budgétaire, mais Barack Obama et les démocrates refusent ce qu'ils qualifient de chantage.
Après plus d'une heure de discussions, la Maison Blanche a diffusé un communiqué indiquant que Barack Obama espérait toujours que "le bon sens prévaudra(it)" dans ce bras de fer.
"Le président a clairement dit aux dirigeants (du Congrès) qu'il ne négocierait pas sur la nécessité pour le Congrès d'agir afin de rouvrir
Barack Obama s'est entretenu avec le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, le chef de la minorité républicaine au Sénat Mitch McConnell, le chef de la majorité démocrate au Congrès Harry Reid et la chef de la minorité démocrate à la Chambre, Nancy Pelosi.
Il s'agissait de la première réunion entre le président et les leaders du Congrès depuis la fermeture partielle des services fédéraux lundi à minuit (mardi 04h00 GMT).
John Boehner est sorti de l'entretien en déclarant que le président refusait de négocier. "Le président a redit une nouvelle fois qu'il ne négocierait pas. Tout ce que nous demandons, c'est une discussion et l'équité pour le peuple américain face à Obamacare", a-t-il dit.
Harry Reid a expliqué que Barack Obama avait une nouvelle fois refusé de lier le financement des administrations fédérales à une renégociation de la réforme du système de santé. "Il ne tolérera pas" cette tactique des républicains, a-t-il dit.
Egalement présente à la réunion, Nancy Pelosi, chef de la minorité démocrate à la Chambre, a déclaré que Barack Obama ne comptait pas invoquer une clause du 14e amendement de la Constitution des Etats-Unis pour relever de sa propre autorité le plafond de la dette américaine.
Selon le département du Trésor, le pays sera à court de liquidités le 17 octobre si ce plafond, actuellement fixé à 16.700 milliards de dollars, n'est pas relevé par le Congrès.
"Suis-je exaspéré? Absolument, je suis exaspéré. Parce que c'est totalement inutile", a déclaré Barack Obama sur l'antenne de CNBC avant de rencontrer les dirigeants du Congrès.
"Je suis exaspéré par l'idée qu'à moins de dire à 20 millions de personnes, 'vous ne pouvez pas avoir d'assurance maladie', ces types ne rouvriront pas le gouvernement. C'est irresponsable."