-
Service militaire. Critères d'établissement des listes de conscrits du prochain contingent
-
Tétouan: Ouverture d'une Conférence sur les villes intelligentes méditerranéennes
-
Mise en lumière de l'importance de relever les défis de la santé au travail afin de répondre aux urgences sanitaires
-
La CMSS met en place de nouvelles démarches de normalisation de ses prestations
-
Rencontre sur les réalisations du Mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap
Elle pourrait changer la donne dans la lutte contre les bactéries résistantes aux antibiotiques, explique l'OEB. La même source précise que le prix a été décerné au professeur de biologie Adnane Remmal lors de la cérémonie de remise du Prix de l'inventeur européen 2017 ce jeudi à Venise. «L’innovation d’Adnane Remmal offre un nouveau moyen de lutter contre la résistance croissante des bactéries aux antibiotiques», a déclaré le président de l’OEB, Benoît Battistelli, ajoutant qu’«il a montré que les antibiotiques traditionnels et les huiles essentielles naturelles pouvaient être combinés pour décupler leurs effets. Avec son travail, il contribue largement à développer la recherche pharmaceutique dans son pays natal, le Maroc ».
Quelque 600 invités du monde de la politique, des affaires, de la propriété intellectuelle et de la science se sont rassemblés à l'Arsenale di Venezia pour assister à la cérémonie de remise du Prix de l'inventeur européen 2017, dont le coup d'envoi a été donné par le président de l'OEB, Benoît Battistelli, en compagnie de Carlo Calenda, ministre italien du Développement économique.
Le public était invité à voter en ligne pour son inventeur favori parmi 15 finalistes du Prix de l'inventeur européen 2017. Adnane Remmal a reçu le plus grand nombre de voix sur plus de 119.000 votes enregistrés, un chiffre deux fois plus élevé qu’en 2016 (56.700).
Travaillant à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah à Fès, Pr. Remmal a obtenu un brevet européen en 2014 pour son traitement permettant de renforcer l’efficacité des antibiotiques. Ce dernier est désormais entré dans la phase finale d’études cliniques et devrait être lancé sur le marché à la fin de l’année 2017.
Il s’agit également d’un procédé inconnu des bactéries, même les plus résistantes du monde, suffisamment puissant pour les combattre, elles qui sont responsables d’environ 700.000 décès chaque année.
“J’estime que les maladies infectieuses sont les plus menaçantes dans le monde, particulièrement dans les pays en voie de développement. C’est la raison pour laquelle j’ai consacré mes recherches à ce problème”, a déclaré Pr. Remmal, dont le traitement sera proposé à un prix abordable dans les régions à faibles revenus.