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En cette journée, le Syndicat national de la santé publique (SNSP), affilié à la FDT, a rendu public un communiqué soulignant son adhésion totale et son engagement pour l’organisation de nombreuses activités dont des réunions et des rencontres, ainsi que l’ouverture d’un large débat concernant le métier de l’infirmerie et son développement tant au niveau national qu’international. Tout en indiquant qu’une amélioration substantielle est enregistrée au niveau de la formation dans le secteur et dans toutes les spécialités, le SNSP tient à préciser l’existence d’insuffisances dans les textes de loi régissant cette noble profession dont certains sont dépassés.
Au vide juridique dans souffre ce corps de métier, s’ajoute le déficit chronique et criant en ressources humaines, puisque toute au long des vingt dernières années, le nombre global des infirmiers n’a jamais dépassé dans les meilleurs des cas 26.000. En chiffre, cela se traduit par 8 infirmiers pour 10.000 habitants. Comparé à nos voisins, l’Algérie compte 22 infirmiers pour 10.000 habitants, soit un déficit de 42.000.
Par rapport à la France dont la densité moyenne est de 80 infirmiers pour 10.000 habitants, le déficit du Maroc est de 216.000.
Pour ce qui est de la situation générale dans le secteur, le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi, avait indiqué, chiffres à l'appui, lors de la conférence-débat : «Quelle politique de santé sur les cinq prochains années?», organisée le 19 avril à Casablanca, que la situation du secteur est inquiétante voire alarmante. Ainsi, il a précisé que le contact médical par habitant et par an ne dépasse pas les 76%, que le taux d'hospitalisation se situe à seulement 4,7%, soit 1,1 lit pour 1.000 habitants, que l'accès aux médicaments est aux alentours de 400 DH par habitant, que les ressources humaines en infirmiers et en médecins ne dépassent pas, respectivement, les 9.000 et 7.000 dont 25% dans les CHU, que le lot de santé par habitant ne dépasse pas 231$ et que plus de 57% des dépenses médicales sont à la charge des ménages.