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Mustapha Ben Fodil et Adlène Mehdi, d’ « El Watan », Said Sabkhi du quotidien arabophone « Al Khabar », et Hakim Haddad, responsable d’une association de jeunesses (RAJ) ont été relâchés un peu plus tard.
Les trois journalistes, auteurs d’un appel sur Internet demandant l’ouverture du secteur de l’audiovisuel, encore sous le contrôle exclusif de l’Etat, étaient en train de distribuer des tracts aux passant devant le siège de la télévision quand la police les a embarqués.
Le secrétaire d’Etat chargé de la Communication, Azzedine Mihoubi, a exclu lundi toute possibilité d’ouverture de l’audiovisuel en Algérie, expliquant que cette ouverture « doit être le résultat d’une maturation qui tient compte de l’évolution de la société et la mise à niveau de l’audiovisuel ainsi que le processus de numérisation ».
En fait, le secrétaire d’Etat n’a fait que réitérer une position du Président Abdelaziz Bouteflika qui considère que « la société algérienne n’est pas mûre pour la création de radios et de télévisions privées ».
Les participants à un séminaire national sur le code de l’information et le statut particulier du journaliste, organisé lundi à Saida, ont appelé à « accélérer la promulgation des textes d’application de ce statut ».
Lors de cette rencontre organisée à l’initiative du Syndicat national des journalistes, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, ils ont rappelé à la nécessité de promulguer des textes d’application de ce statut, tout en se félicitant de l’initiative d’ouvrir un débat sur la profession, prise récemment par la tutelle et « qui constitue une bonne occasion pour sa promotion ».
Le secrétaire général du SNJ, Kamel Amarni, a indiqué, lors de ce séminaire auquel ont pris part des journalistes, des universitaires et des syndicalistes, que « la promulgation du statut contribuera à résoudre de nombreux problèmes soulevés sur la scène médiatique » et « permettra aux journalistes d’acquérir la carte professionnelle et de tirer profit des conventions de branches du secteur ».
Il a ajouté que ceci permettra également la constitution d’un fichier national de la presse fixant avec précision l’identité professionnelle des différents acteurs dans le domaine des médias, tout en appelant à « effectuer une enquête globale sur la situation de la profession en Algérie pour son évaluation et, partant, sa réhabilitation ».
Pour sa part, le professeur à l’Université d’Alger et syndicaliste Zeghouda Nadjia a mis l’accent, dans son intervention, sur le développement de la pratique journalistique féminine en Algérie, appelant à la promotion professionnelle de la femme journaliste en lui ouvrant la voie pour prétendre à des postes élevés dans le secteur.
Les participants ont également débattu des entraves rencontrées par les journalistes sur le terrain, notamment « l’accès aux sources d’information » et « autres problèmes sociaux comme la détérioration des salaires et la privation de certains des correspondants de presse dans de nombreuses wilayas de leur droit à l’assurance sociale ».