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La rencontre, initialement prévue le 1er juin, avait été reportée après l'intervention de commandos de la marine israélienne contre une flottille d'aide humanitaire à destination de Gaza au cours de laquelle neuf militants turcs avaient été tués le 31 mai.
Il y a peu de chances que cette rencontre débouche sur des avancées majeures bien que Barack Obama espère convaincre son hôte de relancer les négociations directes de paix entre Palestiniens et Israéliens.
Le chef de l'Etat américain ne souhaite sans doute pas prendre le risque d'une nouvelle controverse diplomatique avec Netanyahu alors que se profilent les élections de mi-mandat prévues en novembre et que le soutien à Israël demeure fort parmi les élus et dans l'opinion publique américaine.
Les conseillers d'Obama ont soigneusement préparé la couverture médiatique de cette entrevue qui a pris la forme de discussions dans le Bureau ovale suivies par un déjeuner à la Maison blanche.
En mars, la réception du chef du gouvernement israélien n'avait donné lieu ni à une séance de photos, ni à un repas, ce qui avait été interprété comme un net refroidissement dans les relations entre les deux hommes.
Récemment, Obama a adopté un ton plus conciliant à l'égard de son allié tandis que Netanyahu a montré des signes de bonne volonté.
La question du programme nucléaire iranien devrait occuper une bonne partie des entretiens après l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu d'un quatrième train de sanctions contre le gouvernement de Téhéran.
Netanyahu devrait donner à Obama l'assurance de sa volonté de passer des entretiens de proximité sous médiation américaine à des négociations directes avec les Palestiniens, évolution jugée cruciale par Washington sur la voie de la création d'un Etat palestinien.
«J'espère et je crois qu'une partie essentielle de mes conversations avec le Président Obama la semaine prochaine à Washington sera consacrée aux moyens d'engager sans délai des entretiens de paix directs entre Israël et les Palestiniens», avait récemment déclaré Netanyahu.
«Je suis prêt à rencontrer le Président (Mahmoud) Abbas aujourd'hui, demain et le jour suivant où que ce soit», avait-il ajouté lors d'une réception marquant la fête nationale américaine à la résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis.
Daniel Shapiro, conseiller d'Obama pour le Proche-Orient, a déclaré aux journalistes que les pourparlers indirects avaient porté sur les questions principales du conflit et contribué à réduire le fossé entre les deux parties. Mais il a estimé qu'il était encore trop tôt pour passer à des entretiens directs.
Selon Robert Gibbs, Netanyahu et Obama devaient s'entretenir de «de la nécessité et des chances de parvenir rapidement à des entretiens directs», ainsi que de la sécurité régionale, de questions d'intérêt bilatéral et des «récents changements de politique (d'Israël) à Gaza» - allusion à l'allègement du blocus de l'enclave contrôlée par le mouvement islamiste Hamas.
Netanyahu a annoncé que toutes les marchandises, hormis les armes et les matériaux nécessaires à leur fabrication, pourraient entrer dans la bande de Gaza, ceci après le tollé international suscité par l'abordage sanglant de la flottille humanitaire.
Dans un message qui ne pouvait pas échapper à Netanyahu face à l'isolement croissant de son pays, Obama avait dit considérer la situation à Gaza comme «intenable».
Après son rendez-vous de Washington, le dirigeant israélien devrait se rendre à New York pour y rencontrer des dirigeants de la communauté juive américaine.