
M. Bouceif a précisé que la violence et la barbarie provoquées par les organisateurs du camp de Gdeim Izik, dénotent d'actes perpétrés par des professionnels du terrorisme, animés d'une haine que rien ne justifie. Il a, à l'instar de ses collègues originaires des trois régions sahariennes, dénoncé le traitement négatif par la presse espagnole de tout ce qui concerne le Maroc. Il a ajouté que la désinformation à laquelle s'adonne cette presse et sa partialité dans le traitement de ces informations ne sont pas de nature à favoriser le rapprochement entre les peuples marocain et espagnol que l'histoire et la géographie n'ont jamais réussi à diviser.
C'était en marge d'une rencontre organisée, ce samedi 13 novembre, au Palais des congrès de Laâyoune.
Cette rencontre qui a regroupé tous les élus, parlementaires et communaux des trois régions du Sud, nonobstant leur appartenance politique, était présidée par le Docteur Biadillah. Son objectif était d'adresser des messages au Secrétaire général de l'ONU, au Président français, aux Premiers ministres espagnol et britannique, à la Chancelière allemande et au président du Parlement européen. L'objet de ces messages lus, par les présidents des conseils des trois régions, respectivement, Hamdi Ould Errachid, Omar Bouaïda et Mami Bouceif, était de dénoncer l'ingérence algérienne dans les affaires intérieures du Royaume et de rappeler l'hostilité d’une certaine presse espagnole à l’égard du Maroc. Cette hostilité s'est traduite par une désinformation notoire relative aux évènements de Laâyoune.
Evènements, expliquent les intervenants qui, de revendications socioéconomiques, se sont transformés en une séquestration des populations innocentes par un groupe de repris de justice et des criminels qui voulaient garder, malgré elles, ces populations dans ce camp, utilisant pour cela la force et les menaces.
Ils ont indiqué que les autorités avaient auparavant répondu favorablement à toutes les doléances des campeurs qui n'ont cessé de faire du chantage, chaque fois qu'une étape était franchie, pour demander l'impossible.
Les messages ont exprimé l'adhésion de la majorité des Sahraouis au projet marocain d'autonomie. Ce projet, disent-ils, qui est encouragé et soutenu par la communauté internationale.