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Le chef de la Coalition, Ahmed Moaz al-Khatib, s’était dit prêt fin janvier à entamer des discussions directes avec des représentants du régime n’ayant pas «de sang sur les mains» mais avec comme unique objectif le départ du président Assad.
Mais M. al-Khatib a confirmé mardi à l’AFP que la porte était désormais fermée à de tels pourparlers.
Dans son discours, Hitto a accusé le pouvoir syrien d’être «un gang qui (...) a détruit le pays» et a énuméré certaines des priorités de son futur gouvernement.
Né en 1963, Ghassan Hitto était jusqu’à l’an dernier cadre supérieur dans une compagnie de télécommunications au Texas (Etats-Unis) mais a rejoint en novembre 2012 les rangs de l’opposition et s’est impliqué dans l’assistance humanitaire à la population syrienne.
Même s’il a été présenté comme un candidat de consensus, susceptible de rassembler les courants islamistes et libéraux de l’opposition au régime de Damas, la victoire par 35 voix sur 49 de cet homme issu de la mouvance islamiste est loin d’avoir fait l’unanimité.
Illustration de la persistance de fortes divisions dans ses rangs, plusieurs membres de la Coalition ont refusé de participer au vote, accusant les Frères musulmans d’avoir imposé la candidature de Ghassan Hitto.
Mardi, le Premier ministre s’est lui-même défendu de toute approche politicienne. «L’objectif de ce gouvernement ne sera pas fondé sur des intérêts politiques«, a-t-il dit, «nous choisirons les ministres et les conseillers sur la base de leur compétence technique et professionnelle».
Outre la formation de son équipe, attendue par les membres de la Coalition d’ici un mois, le chef du gouvernement intérimaire va devoir rapidement imposer son autorité aux groupes rebelles qui, sur le terrain, mènent le combat engagé depuis deux ans contre l’armée de Bachar al-Assad.
De son côté, le régime syrien a accusé mardi les rebelles d’avoir tiré un missile avec une tête chimique dans la province d’Alep (nord) qui a fait 16 morts, selon l’agence de presse officielle syrienne Sana.
Entamé il y a deux ans, le conflit syrien a déjà tué 70.000 personnes et provoqué le déplacement de millions d’autres, selon l’ONU.