-
Portés par les élections locales, les travaillistes britanniques appellent à des législatives
-
Le Hamas dit étudier avec un "esprit positif" une offre de trêve à Gaza
-
La situation alimentaire s'améliore légèrement à Gaza, selon l'OMS
-
La mobilisation étudiante pour Gaza s'étend
-
Le bilan de l'effondrement d'une autoroute en Chine monte à 48 morts
Avant même qu’un accord sur les moyens de mettre fin à la crise soit trouvé, le Pentagone a annoncé dans un communiqué de son patron Chuck Hagel la réintégration dès la semaine prochaine de «la plupart» des 400.000 employés civils du ministère de la Défense qui étaient en congé sans solde. Auparavant Barack Obama avait enjoint samedi ses adversaires républicains de cesser «cette farce» et d’adopter un budget alors que l’absence d’un budget pour l’année 2014 entamée le 1er octobre provoque la quasi paralysie de l’administration.
Très impliqué dans le dossier, Barack Obama s’en est pris avec véhémence à ses adversaires républicains. «Allez-y et votez. Arrêtez cette farce. Mettez fin maintenant à la fermeture», leur a-t-il lancé dans son allocution radio-télévisée hebdomadaire.
La paralysie des services fédéraux américains, entrée dimanche dans son sixième jour, «affecte les affaires», a averti de son côté dimanche la secrétaire américaine au Commerce, Penny Pritzker peu avant le sommet du «Forum de coopération économique Asie-Pacifique» (Apec), qui s’ouvre ce lundi sur l’île indonésienne de Bali.
A défaut de s’attaquer à la cause de la paralysie, les élus de la Chambre des représentants se sont entendus pour remédier à l’une de ses conséquences.
Ils ont approuvé à l’unanimité, par 407 pour et 0 contre, une mesure qui permettra aux 900.000 employés fédéraux en congé sans solde d’être payés rétroactivement pour tous les jours de travail perdus, lorsque la paralysie aura pris fin.
Eric Cantor, numéro deux des républicains à la Chambre où ils sont majoritaires s’est félicité que les élus «aient pris de nouvelles mesures pour tenter de soulager la douleur provoquée par la paralysie budgétaire».