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En 2008, c’est Fernando Lugo, un ancien évêque catholique, qui avait remporté le scrutin présidentiel en formant une coalition avec le Parti libéral, qui a finalement rompu l’alliance.
En juin 2012, sans majorité au parlement, M. Lugo a été destitué par l’opposition de droite, dans ce qu’il a qualifié de “coup d’état parlementaire”, et son vice-président, le libéral Federico Franco, s’est installé dans le fauteuil de président.
Mandat unique oblige, Fernando Lugo ne pouvait pas se présenter en 2013 et brigue à la place un siège de sénateur. Conscient des faibles chances de la gauche cette année, il reporte ses ambitions à 2018, lors de la prochaine élection présidentielle.
Durant la campagne électorale, le Tribunal supérieur de justice électoral (TSJE) avait mis en garde les électeurs contre les tentatives d’achats de votes, un délit passible de 5 ans de prison.
Les 3,5 millions d’électeurs devront élire, le président, 45 sénateurs, 80 députés, un gouverneur dans les 17 départements et les représentants du Parlasur, assemblée du Mercosur.
Pour la première fois, les Paraguayens exilés en Argentine, au Brésil, aux Etats-Unis ou en Espagne pouvaient voter.
Horacio Cartès, un homme d’affaires qui a fait ses études aux Etats-Unis, est un des hommes les plus riches du Paraguay. Il est à la tête de 25 entreprises et du club de football Libertad.
Efrain Alegre, 50 ans, ex-ministre des Travaux publics (2008-2011), veut incarner “un Paraguay décent, contre le Paraguay des mafias”, accusant M. Cartès de liens avec le trafic de drogue et d’être un arriviste car le candidat du Parti Colorado n’a voté pour la première fois qu’en 2010.
Cartès, 56 ans, accuse pour sa part Alegre d’avoir détourné 25 millions de dollars de fonds publics.